Ahmed Rejeb, doyen de la médecine vétérinaire, a alerté sur la hausse du nombre de cas de rage chez les chiens. Il a mis en exergue l'urgence d'une approche intégrée englobant à la fois la santé humaine et animale pour contrer ces maladies. En janvier dernier, un tragique décès dû à la rage a été enregistré à Kairouan, accompagné de 30 autres décès d'animaux. Les organisations internationales mettent fortement l'accent sur la nécessité d'une approche de santé holistique, impliquant une collaboration entre divers secteurs et ministères aux échelons local, régional et national. Les maladies zoonotiques, transmissibles de l'animal à l'homme, sont nombreuses et variées, dépassant largement le simple cadre de la rage. Par ailleurs, les vétérinaires ont pris la décision de boycotter les campagnes de vaccination gratuite, arguant que les tarifs n'ont pas été réévalués depuis 2013, malgré la participation de l'Etat depuis 2005.