Un squelette en parfait état de conservation avait été découvert en 1994 sur le site même du Musée de Carthage par M. Jean Paul Morel. Ce squelette, bien connu des visiteurs du musée, était exposé au premier étage de celui ci et il est de retour au musée. Un squelette en parfait état de conservation avait été découvert en 1994 sur le site même du Musée de Carthage par M. Jean Paul Morel. Ce squelette, bien connu des visiteurs du musée, était exposé au premier étage de celui ci. Le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, sous l'impulsion et la direction de l'ICOM Tunisie (International Council of Museum) s'associe à l'Agence de Mise en Valeur et de Promotion du Patrimoine Culturel (AMVPPC, à l'Institut National du Patrimoine (INP) , à l'Arab Tunsian Bank (ATB) et à l'Ecole Nationale d'Architecture et d'Urbanisme de Sidi Bou Said (ENAU) pour réaliser un projet novateur. Après moulage de son crâne, ce squelette fait l'objet d'une dermoplastie, véritable reconstitution anthropométrique, dans les Ateliers Daynes à Paris. Cette reconstitution permettra au grand public de rencontrer, presque en chair et en os, un Carthaginois ayant vécu à la période punique. Ce projet est novateur à plusieurs titres : - cette technique de reconstitution sera utilisée pour la première fois en Tunisie, - le projet, d'un genre nouveau pour l'AMVPPC et l'INP, sort des aspects habituels de la recherche archéologique traditionnelle et de sa mise en valeur - il bénéficie d'un partenariat public-privé - la participation enthousiaste et de grande qualité de quelques élèves de l'ENAU, sur l'élaboration du projet de mise en scène, est une grande première dans un projet institutionnel de ce type - La dermoplastie proprement dite fait partie d'un projet beaucoup plus large (édition d'une brochure, exposition sur les fouilles ayant abouti à cette découverte et tous les travaux anthropométriques qu'elle a suscité, confection de copie d'habits et de bijoux, exposition du matériel funéraire, et enfin projection d'un film « making of » tourné dans les ateliers Daynes), entrainant la mise à disposition d'une salle du Musée de Carthage et le probable aménagement d'un itinéraire spécifique sur le site même du musée de Carthage.