Deux hôtesse de l'air, originaires d'Australie et du Pays de Galles, ont affirmé avoir été agressées sexuellement par l'ancien Premier ministre du Liban, Saad Al-Hariri, alors qu'ils se trouvaient dans son avion privé, lors d'une visite d'Etat aux Etats-Unis. Saad Al-Hariri, dont Forbes a indiqué qu'il disposait d'une fortune d'une valeur nette estimée à 1,7 milliard de dollars en 2018, a aurait "tripoté" les deux femmes et violé l'une d'entre elles à plusieurs reprises au cours de vols où Hariri était "lourdement médicamenté" et où ses acolytes buvaient et prenaient de la cocaïne, ont-elles allégué dans des documents judiciaires. Les agressions ont eu lieu à bord du Boeing-737 de M. Hariri, ont affirmé les femmes, qui ont été identifiées dans les documents judiciaires uniquement comme Jane Doe 1 et 2. "Si vous voulez travailler dans cette entreprise, vous allez devoir apprendre à exécuter certaines pratiques sexuelles", lui aurait dit la patronne de l'inconnue 1, Helen Conlon, lorsque l'une d'elle a dénoncé les agressions, est-il relayé dans le procès verbal de la Cour fédérale de Brooklyn.