Le professeur en droit constitutionnel, Slim Laghmani, a publié un post sur les réseaux sociaux commentant la dissolution du Parlement. '' Ce que le chef de l'Etat a décidé sur un mode défensif, il aurait dû le décider sur un mode offensif il y a des mois et lui attacher ses suites constitutionnelles : des élections législatives anticipées. Il aurait gagné sur tous les plans, le prix en aurait été le report de son projet politique. Il n'a pas voulu différer son projet politique et se trouve aujourd'hui acculé à dissoudre sans pouvoir se fonder sur l'article 80/,'' a estimé Laghmani. A titre de rappel, le décret présidentiel relatif à la dissolution du Parlement a été officiellement publié dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Notons que le président de la République Kais Saïed avait annoncé, hier, soir la dissolution du Parlement, lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale, au Palais de Carthage. A titre de rappel, des députés dont les activités sont gelées ont organisé une séance plénière à distance, défiant le président de la République en annulant les décrets et les arrêtés publiés depuis le 25 juillet 2021.