Le président de l'Organisation nationale de la jeunesse de Libye (NOLY), Khaled Ghouil, a annoncé, samedi dans la capitale tunisienne, la création officielle de la Coordination africaine pour la femme et la jeunesse. Lors d'un point de presse, M. Ghouil a assuré que cette instance continentale se veut en mesure de bien préserver les droits de la femme, de l'enfance et de la jeunesse. Cette coordination œuvrera à trouver des solutions à tous les problèmes et défis auxquels sont confrontées la femme et la jeunesse africaine, a-t-il souligné. D'après lui, cette coordination africaine regroupe toutes les organisations de la jeunesse et de la femme en Afrique et "constituera une commission qui assurera le suivi des actions communes conformément aux conventions internationales signées entre l'Union africaine et l'Union européenne dont celles en relation avec la réalisation de projets de développement et d'investissement". La coordination que rejoignent également des organisations des droits de l'homme défendra les droits des jeunes et de la femme et traduira en justice tous les auteurs de crimes contre l'humanité et essentiellement contre les femmes et les jeune, a encore souligné M. Ghouil. Pour la présidente de l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jeribi, "cette coordination cherchera des solutions radicales à tous les problèmes auxquels font face les femmes et les jeunes sur le continent africain à savoir la pauvreté, l'analphabétisme, la migration, les guerres et les conflits politiques et autres qui impactent essentiellement la vie des femmes et des jeunes". Evoquant la situation en Tunisie, la chef de l'UNFT a regretté la représentativité "encore timide" des femmes dans les conseils des élus et dans les postes de décision au sommet du pouvoir.
