L'affaire de la jeune fille victime de viol collectif dont les auteurs étaient des policiers, a pris une tournure défavorable à la victime. La jeune fille a comparu, mercredi 26 Septembre devant le juge en tant qu'accusée. La victime a été convoquée pour être auditionnée dans le cadre d'une affaire d'obscénité ostentatoire. La victime est revenue sur les détails du viol qu'elle avait subit. Lors d'une interview accordée au quotidien Echourouk elle a indiqué que la nuit du crime, elle était en compagnie de son copain lorsque les policiers ont débarqué et lui ont demandé de monter dans leur véhicule. Elle a expliqué que deux d'entre eux l'avaient emmenée pendant que le troisième s'est chargé de son copain. « L'un des violeurs m'a demandé ce que j'avais à leur donner. J'ai répondu que je n'avais que 40Dt. Et là il a sourit, et m'a expliqué qu'il ne voulait pas d'argent », précisa la victime. « Le premier à m'avoir abordé était le même qui m'a violé en premier. Puis le deuxième l'a rejoint. Ça a duré plus d'une heure » expliqua la jeune fille avant de souligner que les policiers ne l'ont pas surpris dans une situation indécente lorsqu'elle était en compagnie de son copain « Je passais des moments intimes avec mon copain avant l'arrivée des policiers », déclara-t-elle. La victime a, par ailleurs, avancé que lorsque les deux policiers étaient entrain de la violer, le troisième a demandé à son copain 300Dt «Comme mon copain n'avait pas ce montant, il est parti chercher l'argent à la banque mais le retrait lui a été refusé. Le policier lui a donc pris ses papiers et lui a demandé de lui remmener l'argent le lendemain». Après avoir fait le récit du crime odieux dont elle était victime, la jeune fille a affirmé qu'elle avait décidé de porter plainte contre les deux policiers et que son copain l'a encouragé. Elle a souligné, dans ce même contexte, qu'elle a reçu des menaces pour retirer sa plainte « il n'est pas question que je fasse marche arrière. On m'a cruellement humiliée et je suis devenue accusée dans une affaire où je suis la victime ! Désormais c'est une affaire de vie ou de mort pour moi », assura-t-elle.