GAMMARTH, 31 mars 2010 (TAP) - Les travaux d'un symposium euro-méditerranéen sur le thème "Aide à la décision et management de la performance : quels enjeux pour les banques, les assurances, le secteur public? Votre organisation et vos systèmes d'information sont-ils prêts?", se sont déroulés, mercredi, à Tunis Ce symposium vise à édifier les professionnels des secteurs concernés sur l'apport des systèmes informatiques qu'englobe le business intelligence ou informatique décisionnelle pour l'entreprise, qu'elle soit privée ou publique. Cet apport se situe au niveau de l'aide à la décision avec, au bout de la chaîne, des rapports et des tableaux de bord de suivi à la fois analytiques et prospectifs permettant de comprendre l'environnement interne et externe, et d'améliorer les performances de cette entreprise. Le business intelligence ne constitue pas seulement un assemblage de logiciels et de techniques, mais doit devenir" une culture profonde et permanente". il permet en outre à l'entreprise de disposer d'avantages concurrentiels, grâce à l'exploitation d'une manière appropriée les données en offrant la possibilité de maximiser la productivité, d'optimiser la performance, de réduire les coûts et d'améliorer la compétitivité. A l'ouverture des travaux du symposium, M. Rifaat Chaabouni, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargé de la Recherche scientifique, a souligné que l'amélioration de la performance de l'entreprise tunisienne constitue l'un des axes majeurs du programme présidentiel "Ensemble pour relever les défis" qui couvre la période 2009/2014. Il a ajouté qu'au cours de cette période, la Tunisie ambitionne de franchir une nouvelle étape dans son processus de développement socio-économique, avec la promotion de nouvelles activités à forte valeur ajoutée et la réalisation de nouveaux avantages compétitifs pour la recherche scientifique et l'innovation. Dans ce sens, le secrétaire d'Etat a rappelé la décision présidentielle d'accroître, de nouveau, le pourcentage du PIB alloué à la recherche scientifique et à la technologie, pour le porter de 1,25 pc actuellement à 1,5 pc en 2014. Il est à rappeler que ce symposium entre dans le cadre des activités du comité mixte de coopération universitaire (CMCU) tuniso-français et qu'il clôture le projet CMCU Magosti : "Management, gouvernance des organisations, de leurs systèmes et technologies de l'information".