Tweet Share NEW YORK (TAP) - La communauté internationale pourrait devoir agir en se passant de l'accord du Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin à la violence en Syrie, dans le cas où les divisions persisteraient au Conseil, a jugé l'ambassadrice américaine aux Nations unies. S'exprimant face à la presse mercredi, Susan Rice a estimé que, si Damas ne se conformait pas au plan de paix de Kofi Annan, le Conseil de sécurité devrait «prendre ses responsabilités» et accentuer la pression sur le régime de Bachar al-Assad. Un peu moins d'une semaine après le massacre de Houla (centre de la Syrie), qui a fait une centaine de morts, les quinze pays du Conseil de sécurité de l'ONU continuent de soutenir le plan de M. Annan mais restent divisés sur les moyens d'accroître la pression sur Damas pour qu'il applique. Les pays occidentaux évoquent des sanctions, mais la Russie continue à s'y opposer. Tweet Share Précédent Suivant