Tweet Share TUNIS (TAP) - A la suite de la grève de trois jours observée par les agents et employés des fédérations sportives nationales, le ministère de la Jeunesse et des Sports précise qu'il n'a pas à intervenir dans les relations de travail entre les employeurs et les salariés. Dans un communiqué publié samedi, le ministère précise que "dans l'état actuel des choses, il ne peut pas prendre la place de l'employeur, à savoir les bureaux fédéraux, vu l'inexistence du caractère contractuel entre le ministère et les agents des fédérations sportives". Le ministère ajoute qu'en vertu "des dispositions de la loi 63, en date du 6 août 1984 relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives, et du statut des structures sportives, la nature d'intervention du ministère dans les affaires des fédérations n'a pas inclus les relations de travail liant les bureaux directeurs aux agents et cadres administratifs". Le ministère qui estime qu'il a dépassé ses prérogatives en négociant par le passé avec le syndicat et qu'il a conclu des accords avec le représentant du syndicat de base en dehors des cadres législatifs, précise qu'il "ne peut pas imposer un régime de rémunération aux bureaux directeurs des fédérations, qui sont financièrement et administrativement indépendants, mais peut en revanche intervenir auprès du ministère des Affaires sociales pour élaborer une convention sectorielle commune". Les agents et employés des fédérations sportives ont observé, les 22, 23 et 24 mai, une grève pour exiger des autorités concernées d'intervenir d'urgence pour traiter les questions en suspens, notamment l'aggravation de la situation sociale des agents et employés de la maison des fédérations, rappelle-t-on. Tweet Share Suivant