TUNIS (TAP) - La condamnation de la torture et de la maltraitance, la réforme du système judiciaire, l'abolition de la peine capitale, la lutte contre la discrimination, le respect des droits de la femme et de la liberté d'expression, de rassemblement et d'association, telles sont les principales recommandations de la consultation nationale sur la "Tunisie et l'examen Périodique Universel". ------------------------------------------------------------------------ Les résultats de la consultation ont été présentés, mercredi à Tunis, par la section tunisienne d'Amnesty International (AI) qui avait lancé, le 16 mars 2012, la consultation avec la participation de 32 associations et organisations tunisiennes. Y avaient pris part, également, les représentants du ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle et le ministère de la Justice. Le but est d'associer la société civile à l'élaboration du rapport national que le Gouvernement tunisien doit présenter à la 13ème session du Conseil des droits de l'Homme qui se tiendra le 13 avril prochain. Le directeur de la section tunisienne d'AI, Lotfi Azzouz, a déclaré lors de la conférence de presse à Tunis, que "le Gouvernement est appelé à approfondir le débat avec l'ensemble de la société civile dans l'élaboration du rapport national", insistant sur la nécessité "d'éviter les pratiques de l'ancien régime qui consistaient à marginaliser la société civile et à monopoliser la rédaction des rapports". "Nous avons demandé au Gouvernement de présenter un programme précis visant à faire face aux atteintes aux droits humains qui garantit le respect des droits pour tous", a-t-il dit, soulignant qu'un "travail de lobbying est mené auprès des élus de la Constituante pour garantir l'élaboration d'une Constitution respectant les droits humains".