Le membre du bureau politique du Parti Destourien libre, Ali Bejaoui, a confirmé que le parti s'engage auprès de son chef, Abir Moussi, "leur seul candidat aux élections présidentielles" qui doivent se tenir en octobre 2024. Ali Bejaoui, qui est également chef du comité de défense d'Abir Moussi, a déclaré aujourd'hui, jeudi 1er août 2024, dans l'émission "Le Grand Express", "Nous n'avons pas d'autre candidat comme alternative à Abir Moussi", soulignant la poursuite de la lutte juridique et pacifique afin de transformer la demande de leur présidente de se présenter aux élections en réalité", a-t-il déclaré. Il a ajouté : « Si nous ne sommes pas en mesure de soumettre le dossier de candidature de Moussi aux élections présidentielles, vous ne trouverez pas les partisans, les membres ou les structures du parti dans aucune campagne électorale pour aucun autre candidat. » Il a souligné qu'il n'est pas trop tard pour recueillir les parrainages populaires et pour que Moussi dépose un dossier de candidature dans les délais, précisant qu'ils s'adresseront au tribunal si elle ne reçoit pas les documents nécessaires au dossier de candidature. Il a souligné que lundi dernier, Abir Moussi a entamé une grève de la faim pour protester contre son interdiction de se présenter aux élections présidentielles, outre le fait que les autorités judiciaires compétentes n'ont pas fourni à son avocat les autorisations nécessaires pour obtenir les documents requis pour son dossier de candidature, tel que le formulaire de candidature et le bulletin numéro 3. Il a estimé qu'il y avait un objectif visant à exclure Abir Moussi de la participation au jeu politique, et qu'il y avait un système spécifique derrière cette exclusion, selon son évaluation. Concernant les affaires soulevées contre Moussi, Bejaoui a déclaré qu'elle était confrontée à deux cas. Le premier est celui de ce qu'on appelle le Bureau d'ordre de la Présidence de la République, qui a fait l'objet d'une enquête selon le sens du chapitre 72 du Code pénal et sa peine peut aller jusqu'à la condamnation à mort. Quant au deuxième cas, il s'agit d'une plainte de l'ISIE au sens du chapitre 24 du décret n° 54, suite à des déclarations politiques dans lesquelles elle évaluait les élections municipales…, indiquant qu'elle comparaîtra lundi prochain, devant le tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de cette affaire. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!