Le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier l'édition de juillet 2024 des Perspectives de l'économie mondiale. "La croissance mondiale devrait être conforme aux prévisions présentées dans l'édition d'avril 2024 des Perspectives de l'économie mondiale (PEM), à savoir 3,2 % en 2024 et 3,3 % en 2025", souligne le FMI. Les projections des services du FMI reposent sur des révisions à la hausse des cours des produits de base, y compris une augmentation de 5 % des prix des produits autres que les combustibles en 2024. Les cours des produits énergétiques devraient baisser d'environ 4,6 % en 2024, soit moins que prévu dans l'édition d'avril des Perspectives de l'économie mondiale, en raison des cours élevés du pétrole résultant des fortes réductions de l'offre décidées par l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole, ainsi que la Russie et d'autres pays exportateurs de pétrole non membres de l'OPEP) et de la diminution, quoique toujours présente, de la pression sur les prix due au conflit au Proche-Orient. Les taux directeurs des principales banques centrales devraient encore baisser au second semestre 2024, avec des divergences dans le rythme de normalisation correspondant à des situations d'inflation variées. La croissance devrait rester stable. Avec un taux de 3,2 % en 2024 et de 3,3 % en 2025, les prévisions de croissance de l'économie mondiale restent globalement inchangées par rapport à celles d'avril. Toutefois, un examen plus poussé révèle que des révisions qui s'annulent mutuellement en ont modifié la composition. Pour le Moyen-Orient et l'Asie centrale, la production de pétrole et les conflits régionaux continuent de peser sur les perspectives. Les prévisions de croissance pour 2024 en Arabie saoudite ont été revues à la baisse de 0,9 point de pourcentage, principalement en raison de la prolongation des réductions de la production de pétrole. Les prévisions de croissance au Soudan sont revues nettement à la baisse, car la persistance du conflit pèse plus lourdement sur l'économie. "Dans l'ensemble, le solde des aléas qui influent sur les perspectives reste équilibré, comme dans l'édition d'avril 2024 des PEM, mais certains risques à court terme ont gagné du terrain. Il s'agit notamment de risques d'accélération de l'inflation liés à une désinflation insuffisante dans le secteur des services et de pressions sur les prix émanant d'un regain des tensions commerciales ou géopolitiques", lit-on dans le rapport. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!