Les travaux de la Conférence sur le financement de l'investissement et du commerce en Afrique (FITA) 2018 ont démarré mardi 6 février 2018, sous les auspices du Conseil d'Affaires Tuniso-Africain (TABC), présidé par Bassem Loukil. La Conférence a pour mission durant deux jours, les 6 et 7 février 2018. de réfléchir sur les moyens de booster les échanges commerciaux avec le continent africain. L'objectif de la rencontre, à laquelle participent près de 100 entreprises africaines et 180 invités du continent, est de renforcer le plan du Conseil d'Affaires Tuniso-Africain visant à conquérir le marché africain et à l'essor des entreprises tunisiennes en Afrique. Bassem Loukil a souligné l'existence d'un certain nombre d'obstacles à l'accroissement des échanges avec l'Afrique, dont notamment la loi tunisienne sur le change, que la Banque centrale exige pour tous les exportateurs et investisseurs souhaitant investir à l'étranger, ainsi que la rareté des devises dans le pays et l'absence de banques tunisiennes opérant sur le marché africain. Le président du Conseil d'Affaires Tuniso-Africain a appelé tous les acteurs du secteur financier et économique à exporter et à commercer avec les pays africains. Il a également souligné que l'un des objectifs les plus importants est de trouver une solution à l'ensemble des problèmes et d'augmenter les échanges commerciaux entre la Tunisie et le continent de 3% à 10%. Pour sa part, le ministre du Commerce Omar Behi a déclaré à Tunisienumérique que le forum est important car il traite du problème du financement des investissements sur le marché africain. Il a ajouté que le gouvernement a pris plusieurs mesures pour faciliter le paiement de l'investissement et du commerce et l'ouverture de nouvelles lignes de transport aérien et maritime, soulignant l'importance de la présence bancaire tunisienne sur le marché africain. Le ministre a également déclaré qu'au cours de la réunion du haut Conseil pour l'exportation, le gouvernement avait pris des mesures pour promouvoir le commerce sur le marché africain et faciliter les procédures administratives. Il œuvre également à faciliter la loi de change adoptée par la banque centrale, a-t-il dit.