Maintenant que la saison estivale tire sur sa fin, maintenant que les vacanciers sont (presque) tous rentrés chez eux, maintenant que les baroudeurs des bases nautiques se retrouvent seuls, entre eux, ou avec les quelques retardataires parmi les touristes, il serait temps d'y repenser assez sérieusement, et de préparer comme il se doit, les saisons prochaines, en croisant les doigts pour prier que la fin de la saison se termine sans trop de dégâts. Après plusieurs entretiens aves des responsables locaux et nationaux pour essayer de déterminer les responsabilités et trouver la faille, il s'avéra, tout bonnement, que personne n'était responsable, notamment, personne n'est fautif d'avoir enfreint la loi, vue que de lois, il n'y en a guère, qui règle le secteur en question. Ainsi, chaque jour, chaque heure, et chaque minute, des hommes, des femmes, voire des enfants, risquent de se faire éclater la tête sous la coque des bolides en furie qui sillonnent les eaux de baignade le long de nos plages. Ou alors qu'ils risquent de recevoir en pleine tronche, un baigneur éjecté de son engin sous l'impulsion furieuse des conducteurs des engins. Ou encore, ils risquent de se faire décapiter par les cordes qui tractent les bouées et autres parachutes ascensionnels qui tombent à côté d'eux, et qui se tendent tels des fils à couper, avant de reprendre leur envol. Ceci sans parler de la pollution galopante des eaux de baignade par les huiles des moteurs et le carburant déversé à l'occasion de chaque plein. Il faut dire que les baigneurs n'ont guère plus d'espace « protégé » pour barboter tranquillement dans l'eau. Les plagistes avançant chaque jour, un peu plus, les cordes et bouées délimitant leur territoire, laissant une fine bande d'eau tiède aux baigneurs, où l'eau n'arrive guère qu'à la ceinture, d'où la proximité dangereuse des baigneurs des aires de jeux de ces bolides. Cet état de fait devrait s'arrêter et on devrait penser à rendre aux baigneurs leur droit à une baignade sûre et tranquille. Il va falloir revoir le problème à ses bases, en énonçant les lois et réglementations nécessaires pour protéger les gens. Puisque ces lois n'existent pas, selon nos plusieurs sources. Il faudra revoir les règles et les conditions de l'octroi des licences, ainsi que l'endroit où ils devront évoluer. Il faudra mettre en place un système de formation et d'appréciation des candidats à la gestion de ce type d'animation, histoire de garantir chez eux un minimum de savoir faire et de savoir vivre. Il faudra, ensuite, mettre en place les lois, identifier les infractions et instaurer un système de contravention. Mais surtout, il va falloir identifier les parties responsables de faire respecter ces lois, et veiller au bon déroulement des actions dans ce secteur, pour éviter que les personnes ne trouvent pas à qui se plaindre, et éviter l'insouciance et la nonchalance des agents responsable de faire respecter la loi. En espérant que ce problème soit résolu d'ici l'été prochain...