Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a affirmé lors de son discours que le défi de la guerre contre la corruption, est de restaurer la confiance entre la société et l'Etat, assurant que cette confiance a malheureusement été entachée par la propagation de la corruption, et le sentiment général d'impuissance pour l'affronter et l'éradiquer. Selon, cette confiance des citoyens reste tributaire de l'équité de l'Etat qui doit être juste pour qu'il puisse être fort. Au cours de son intervention devant la plénière de l'ARP jeudi 20 juillet 2017, Youssef Chahed, a indiqué à l'égard des détracteurs de la lutte contre la corruption que la guerre contre la corruption n'est pas destinée à régler des comptes avec des adversaires politiques. Il leur a demandé "depuis quand les personnes ayant commis des crimes contre l'économie nationale sont considérés comme des adversaires politiques? Depuis quand les personnes qui ont amassé des richesses grâce au vol et à la corruption sont devenus des adversaires politiques? Depuis quand des personnes incapables de justifier les sources de leurs sources de richesse sont devenues des adversaires politiques?" Youssef Chahed a indiqué que ces personnes ne sont pas des politiques et ils ne sont même pas des adversaires, précisant qu'on a saisi chez ces personnes des marchandises de contrebande d'une grande valeur. "Ils cachaient aussi des millions de dinars en devise. Ces personnes ont commis des crimes douaniers, des crimes de change et ils sont impliqués dans la fuite fiscale et le blanchiment d'argent", a-t-il précisé. Extraits du discours de Youssef Chahed , chef du gouvernement Votre navigateur ne prend pas en charge l'élément audio.