Une semaine après l'attentat de Westminster, les autorités britanniques estiment à plusieurs centaines le nombre de leurs ressortissants revenus du djihad en Irak et en Syrie. La justice serait néanmoins dans l'incapacité de poursuivre nombre d'entre eux. Une véritable épée de Damoclès serait suspendue au-dessus du Royaume-Uni : selon des sources sécuritaires britanniques citées par la chaîne Sky News le 27 mars, en effet, plus de 400 citoyens partis faire le djihad à l'étranger se trouveraient à présent sur le sol britannique. Une situation qui amplifie la menace terroriste pesant sur le pays, considèrent les autorités, dans la mesure où ces ex-combattants islamistes ont pu acquérir des compétences dangereuses sur les théâtres de guerre irakiens et syriens, telles que l'usage d'armes à feu ou l'aptitude à concevoir des engins explosifs.