L'ONG Human Rights Watch a appelé à la libération de la militante féministe « Amina ». Dans un communiqué diffusé mercredi, HRW a mis l'accent sur l'accroissement des chefs d'accusation à son encontre et qui portent à croire que l'activiste « Femen » est détenue pour des motifs politiques. Invitant les autorités à réexaminer toutes les inculpations à son égard, HRW rappelle qu'Amina est à l'origine détenue pour avoir peint le mot « femen » sur un muret proche d'un cimetière. Néanmoins « le ministère public à l'air d'accumuler contre Amina Sboui une masse d'accusations qui ne semblent pas avoir grand-chose à voir avec ce qu'elle a pu faire » affirme Eric Goldstein, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Si elle était condamnée, Amina Sboui pourrait rester en détention préventive jusqu'à 14 mois, puis rester longtemps en prison, tout cela pour un acte non-violent, quoique provocateur » a-t-il concédé.