L'intervention du conseiller du président de la république, Moncef Marzouki, a été fortement chahuté ce mercredi au congrès national de lutte contre la violence et le terrorisme, a rapporté la correspondante de « Tunisie Numérique » présente sur place. Pour rappel, le porte parole de la présidence de la république, Adnene Manser avait précédemment affirmé que Moncef Marzouki boycottera les travaux du congrès en guise de protestation contre la vague d'hostilités et de contestations qu'a suscitées la présence de Adel Elmi, président de l'association centriste de la sensibilisation et de la réforme. Egalement présent et dans un autre registre, le président de l'ANC, Mustapha Ben Jaafer, a appelé à décreter le 6 février, jour de l'assassinat du leader du Front Populaire, Chokri Belaid, journée nationale contre la violence et le terrorisme. Les travaux du congrès national contre la violence ont été marqués par une grande cacophonie voire même de quelques couacs au milieu de l'absence déplorable du chef du gouvernement, Ali Laaryedh.