Dans une interview accordée à Associated Press, le chef du Gouvernement Ali Laarayedh a dévoilé qu'il connaissait l'emplacement exact de l'assassin de Chokri Belaïd mais qu'il ne pouvait pas dévoiler ces informations. Selon le journaliste qui a recueilli cette déclaration, le chef du gouvernement n'a pas voulu donner plus de détails sur l'affaire pour ne pas mettre en péril l'avancée de l'enquête. M. Larayedh qualifie de « performance » le travail accompli par les unités sécuritaires « en un court laps de temps ». Il a en outre catégoriquement démenti, les informations publiées la semaine dernière, dans le journal « Achourouk » de Tunis selon lesquelles le meurtrier avait été arrêté en Algérie et remis aux autorités tunisiennes.