Au cours d'une intervention, mercredi 24 octobre lors de la séance plénière de l'Assemblée nationale constituante consacrée à la discussion du préambule de la nouvelle constitution, l'élu du mouvement Ennahdha Sadok Chourou a estimé que cette constitution ne sera ni populaire ni révolutionnaire. Pour lui cette constitution n'a pas tenu compte de l'aspiration des milliers de tunisiens qui sont sortis pour réclamer l'adoption de la chariaa comme principale source de la législation du pays. Il a affirmé aussi que le fait que des partis politiques réclament la dissolution des Ligues de protection de la révolution constitue une menace contre la révolution, appelant à l'inscription dans la constitution d'une instance chargée de protéger et de réaliser les objectifs de la révolution. Sadok Chourou a jugé insuffisant le fait de se contenter de proclamer que l'Islam est la religion de l'Etat si la charia qui est avec la foi l'une des composantes de l'Islam n'est pas inscrite dans le constitution. Il a souligné la nécessité que les lois de l'Etat soient inspirées directement de la chariaa. Le député nahdhaoui a affirmé que l'inscription de l'impartialité des mosquées et maisons de culte dans le préambule représente moins d'importance que l'adoption de la chariaa comme source de législation et son inscription dans le préambule.