Le nombre des réfugiés bloqués au point de passage frontalier de Ras Jedir a, sensiblement, baissé après l'évacuation d'un grand nombre d'égyptiens, a constaté, samedi, l'envoyé de l'Agence TAP au poste frontalier tuniso-libyen. Les organisations humanitaires, à l'instar du Croissant rouge tunisien et de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont formé l'espoir de voir la situation sécuritaire en Libye s'améliorer, estimant que l'amélioration du climat de sécurité dans ce pays est la condition sine qua non pour surmonter cette crise humanitaire”. Actuellement, les réfugiés bloqués sur les frontières tuniso-libyennes sont majoritairement parmi la communauté bangladeshi. Au nombre de 20 mille personnes, cette communauté pose de multiples problématiques liées notamment à la communication. Les Bangladeshi bloqués ont lancé un appel aux organisations internationales pour assurer leur rapatriement, surtout en l'absence d'une représentation diplomatique du Bangladesh en Tunisie. Plusieurs associations caritatives tunisiennes et comités populaires s'activent pour aider les personnes bloquées à Ras Jedir, notamment parmi les Bangladeshi, les pakistanais et les soudanais. Les réfugiés étrangers ont tenu à exprimer leur reconnaissance au peuple tunisien pour sa précieuse aide en ces circonstances douloureuses sans pour autant oublier les efforts déployés par l'armée nationale et les cadres médicaux et paramédicaux. Il convient de rappeler que deux opérateurs téléphoniques tunisiens ont mis à la disposition des réfugiés des lignes téléphoniques gratuites afin de leur permettre de contacter leurs familles.