Les estimations du potentiel sont plus que satisfaisantes. Mais l'exploitation de ces gisements sollicite néanmoins l'utilisation de machines très puissantes puisque la poche se situe à une profondeur de 4,5 kilomètres…alors que la nappe pétrolière d'El Borma se situe à 2,5 km. Borj el khadhra : Le pétrole va jaillir Des sociétés italiennes qui ont réalisé des recherches d'envergure sur le permis de Borj El Khadhra à l'extrême sud du territoire tunisien ont vu leurs efforts couronnés par la découverte d'une grande nappe de pétrole. Les préparatifs vont bon train pour entamer l'exploitation de ce gisement. Ce regain d'activité a suscité l'intérêt du mastodonte pétroler italien ENI qui annonce son retour en grande pompe dans le secteur pétrolier tunisien. Adoption du projet de loi sur la sécurité économique La Chambre des Députés a adopté, au cours d'une séance plénière, tenue mardi, sous la présidence de M. Foued Mebazaa, président de la Chambre, en présence du ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, un projet de loi complétant les dispositions de l'article 61 Bis du Code pénal. Ce projet de loi s'inscrit dans le cadre du renforcement des attributs de la sécurité économique et de la consolidation du dispositif législatif garantissant la protection des acquis nationaux. Il vise à combler un vide juridique résultant du fait que le texte actuel de l'article 61 Bis du Code pénal se limite à l'incrimination de toute atteinte à la sureté extérieure de l'Etat, aux plans militaire et diplomatique, et n'englobe pas le domaine économique. Le projet de loi stipule que la sécurité économique est l'un des attributs de la souveraineté nationale et le garant de son progrès, ce qui implique la prise des dispositions juridiques nécessaires pour réprimer quiconque s'avise intentionnellement de porter préjudice aux intérêts vitaux de la Tunisie, l'objectif étant aussi d'être en phase avec les législations en vigueur dans plusieurs pays avancés dont les législations pénales incriminent toute atteinte aux intérêts économiques nationaux. Ce projet de loi vise à compléter les dispositions de l'article 61 Bis du Code pénal en y ajoutant l'incrimination des personnes qui établissent, de manière directe et indirecte, des contacts avec les agents d'une puissance étrangère ou d'une institution ou organisation étrangère, dans le but de les inciter à porter atteinte aux intérêts vitaux de la République tunisienne et à sa sécurité économique. Les représentants des groupes parlementaires de la Chambre des Députés, ont été unanimes à souligner les incidences négatives des atteintes à la sécurité économique de la Tunisie sur la stabilité de l'entreprise économique, sur les efforts l'Etat et sur les politiques et plans de développement, ainsi que leur impact sur les intérêts du citoyen qui est le moyen et la finalité de toute œuvre de développement. Ils ont également mis en valeur la réussite de la Tunisie, saluée par les différentes instances et organisations internationales, à remporter le pari de la stabilité et de la croissance, en dépit d'une conjoncture politique et économique défavorable. Ils ont fait observer que la Tunisie a apporté la preuve de sa capacité à surmonter les obstacles et à préserver l'invulnérabilité de l'économie nationale, ce qui a conforté la confiance en la fiabilité de son climat d'investissement.