Le Salon des services bancaires et de la monétique, devenu un rendez-vous annuel des financiers et des banquiers, innove lors de sa 3ème édition du 3 au 6 décembre 2009. Il changera de lieu : en effet, de la Charguia, il s'installera au Palais des expositions du Kram, offrant ainsi plus de commodités et d'espaces aux exposants qui passeront de 83 lors de la 2ème édition à 160 exposants. Il faut noter que le salon s'est assigné pour objectifs de présenter au grand public et aux professionnels les mutations qualitatives du secteur bancaire et des établissements financiers à travers l'évolution de la législation et le mouvement de restructuration qu'il a mené et visant à faire de Tunis une place financière régionale de premier plan. Le salon met en exergue aussi le développement des moyens de paiement modernes, notamment la monétique comme signe d'adhésion à l'économie numérique. Le salon offre par ailleurs, l'opportunité de tisser des relations d'affaires autre les banques, autres établissements financiers et les exposants prestataires de services. Le salon offre aussi l'occasion au grand public d'établir des contacts directs avec des exposants du marché, en vue de démystifier le monde de la finance. Le salon vise également à instaurer une concurrence loyale entre les banques, à promouvoir les produits bancaires et financiers des différents exposants, à diffuser la culture de la qualité dans les domaines des services bancaires, les établissements financiers et les prestations opérant dans l'intelligence financière en favorisant l'externalisation des métiers qui ne relèvent pas nécessairement des compétences ordinaires des banques, à développer la monétique et les moyens de paiement modernes et à consolider la relation du tandem banque établissement financier-client. · Les nouveautés de la 3ème édition Plusieurs manifestations seront au menu lors de cette 3ème édition du salon international des services bancaires et de la monétique, à savoir une semaine d'envergue internationale ayant pour thème « La gouvernance bancaire dans les pays du Maghreb arabe », ainsi que des ateliers de travail animés par les exposants sur des thèmes d'actualité. Le must de ce salon, c'est que les banques et les établissements financiers assureront un service effectif dans leurs stands au profit des visiteurs du salon et ce en présentant leurs gammes de services et en offrant particulièrement sur place des crédits, ordinateurs familiaux. En émulation, les banques présenteront leurs innovations en matière de produits bancaires et de moyens de paiement modernes telle la promotion de la carte bancaire auprès du grand public. A cet effet, des actions et des campagnes personnalisées seront organisées avant et au cours du salon. Les exposants de logiciels et équipements informatiques liés aux services bancaires présenteront leurs produits favorisant ainsi une relation d'intérêt et d'affaires avec les banques. Notons que des actions communes et individuelles ont été prévues en marge de ce salon, telles que les jeux, les concours grand public à l'espace jeunes. · Les mesures présidentielles avant-gardistes Il faut tout de même signaler que les banques et les établissements financiers jouent un rôle primordial dans le développement de l'économie nationale. A cet effet, les concours au financement de l'économie qui se sont accrus de 13,9% en 2008 ont représenté 65% du PIB. Ces concours ont contribué à assurer pour la Tunisie une croissance durable et soutenue atteignant, durant les cinq dernières années, un taux moyen de l'ordre de 5,4% en termes constants. Et malgré les retombées de la crise financière internationale sur l'économie réelle, le secteur financier a su préserver l'ensemble de ses atouts pour continuer à soutenir le financement de l'économie en vue de contribuer à la réalisation d'un taux de croissance moyen de 6,1% au cours de la période du XIème Plan. Par ailleurs et dans le souci d'inscrire le secteur bancaire et les établissements financiers dans une dynamique de performance globale et durable, de nouvelles mesures présidentielles ont été prises pour réduire le coût de financement du développement et donc de l'économie nationale. Ces mesures visent : - à inciter les banques à ne pas prélever la commission au titre de la tenue de comptes spéciaux d'épargne - à autoriser la Banque de l'Habitat à réduire le taux d'intérêt sur les prêts de logement tout en maintenant inchangé ce taux chaque fois que la période de remboursement des crédits directs dépasse les 15 ans. - à réduire le niveau du taux d'intérêt excessif en le calculant sur la base d'une augmentation de 20% du taux d'intérêt effectif moyen, ce qui entraîne une baisse du taux d'intérêt excessif d'environ 1 point et quart. D'ailleurs, ces mesures présidentielles ont galvanisé davantage le développement du secteur bancaire et financier, tout en ayant des retombées positives sur le secteur immobilier en Tunisie qui se classe en quatrième position dans le monde, de par sa rentabilité.