Le pic d'électricité était attendu, surtout avec la canicule qui avaient sévi, depuis près de deux semaines et la fournaise quotidienne qui a été vécu. Toute le monde a suffoqué et, sans la climatisation, la chaleur aurait fait beaucoup des dégâts, surtout auprès des enfants et des personnes âgées. Heureusement que les services de la météorologie annoncent une accalmie, au moins pour quelques jours. Le thermomètre n'a pas cessé de monter et les citoyens ont prié, chaque jour, pour une accalmie et une baisse des températures. Ce qui est un peu le cas depuis hier. Mais, les jours précédents étaient un enfer, du nord au sud du pays qui a enregistré, mardi à 13h.41h mn de l'après-midi, pour la première fois, un record de consommation d'électricité, avec un pic de 4250 mégawatts contre 4025 mégawatts durant la même période de l'année dernière, a indiqué Mounir Ghabri, directeur chargé des relations avec le citoyen à la Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz (STEG). Ce record de consommation est due à une surutilisation des climatiseurs suite à la vague de canicule élevée que connaît la Tunisie depuis quelques temps. Durant le mois de juillet courant, les températures ont dépassé les normales saisonnières dans certaines régions du pays atteignant 45°C. D'après le responsable, la STEG a prévu un pic de 4200 mégawatts durant cet été, soulignant que cette surconsommation a été gérée avec succès grâce notamment aux deux centrales électriques de Borj El Amri et de Radés qui viennent d'entrer en activité.Et d'ajouter que l'énergie totale cumulée qui a atteint 5076 mégawatts a également permis de faire face à la demande. Le responsable a appelé les citoyens à maîtriser leur consommation en énergie particulièrement de 11h à 15h et à régler la température du climatiseur à 26°c.Ainsi, cette situation donne la preuve qu'on peut tout réussir, lorsqu'il y a une bonne planification, une bonne préparation et une programmation adaptée. Cela a été le cas, cette fois-ci, avec la STEG et cela doit servir d'exemple aux autres établissements publics, et ils sont nombreux où la planification fait défaut.