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L'université tunisienne en crise : L'impérieuse réforme et la nécessaire accréditation
Publié dans L'expert le 12 - 09 - 2017

*En 12 ans, le nombre de diplômés chômeurs a doublé en Tunisie
*Quelles orientations de la réforme de l'enseignement supérieur ?
*Les principaux axes de la réforme de l'enseignement supérieur doivent faire l'objet d'un débat ouvert
* La nécessaire accréditation
* La fuite des cerveaux inquiète les pouvoirs public ?..
L'université tunisienne est en crise. Tout le monde le sait. On apprend que les universités tunisiennes sont absentes du classement des 1000 meilleures universités arabes. Ce sont les classements et seulement les classements qui ont de la valeur.
Selon une étude réalisée par Sigma Conseil, le taux de diplômés du supérieur au chômage en Tunisie est passé de 15% en 2005 à 31% au cours des cinq dernières années. En 12 ans, le nombre de diplômés chômeurs a doublé en Tunisie
La réforme de l'enseignement : difficultés et opportunités
Dans tous les pays du monde l'investissement dans l'enseignement supérieur et la recherche scientifique représente un engagement prioritaire et à fort rendement socio-économique pour l'avenir du pays. Il permet de former les cadres, d'assurer le développement et le transfert du savoir dans l'intérêt et pour les besoins de la société. C'est certainement un facteur de prospérité et de création de richesse (PIB), d'amélioration des services publics et privés, de réduction du chômage mais aussi de stabilité au niveau national et international s'il est bien engagé dans ses différentes missions.
L'obligation de contribuer au développement du pays à travers ses différentes composantes de formation, de recherche et de conseil doivent donc être bien intégrée dans les esprits et les engagements des différents secteurs d'activité du pays.
C'est une question nationale de première importance, sur laquelle les partis politiques parlent peu, par négligence probablement du fait que la dynamique de l'actualité politique ne s'y intéresse pas. Aujourd'hui, cette dynamique doit reprendre ses droits et la chose politique doit revenir aussi bien au contribuable qu'aux acteurs et non plus aux leaders et aux ministères uniquement. Il est temps et nous sommes tous en droit de se questionner sur ce secteur qui reste opaque même aux concernés:
*Les besoins nationaux actuels et d'avenir sont-ils suffisamment bien identifiés? A-t-on une idée sur les tendances sociétales, économiques, sanitaires, environnementales, industrielles ? ...A-t-on identifié nos besoins en centres de recherche pour anticiper et former les nouveaux cadres assurant à notre pays la matière et le personnel nécessaires à la réalisation des projets de son développement.
*Le secteur socio-économique se plaint parfois de la qualité de certains diplômés mais s'est-il inquiété avant de définir ses besoins et de s'impliquer dans la formation afin de la rendre plus efficace ?. Ce constat n'est-il pas aussi dû en partie au manque de l'accompagnement et de la visibilité des réformes, de la formation des formateurs, de la mise à disposition des moyens et des outils indispensables à la formation, de sa méthodologie et de son évaluation ?...
* La communauté universitaire attend encore la réforme de la gouvernance par objectifs des universités et des établissements. Elle devrait promouvoir l'excellence, l'efficacité et la responsabilité des acteurs dans le contrôle de la qualité et l'évaluation des indicateurs des objectifs engagés. La centralisation des pouvoirs, la limitation des prérogatives et le manque de confiance dans les conseils et responsables élus ne freinent-ils pas cette réforme?
*Le nouveau projet de Constitution et les nouvelles priorités post-révolution n'impliqueraient-ils pas le changement du modèle et des besoins de formation vers de nouvelles orientations: (. les TiC au service de la bonne gouvernance et de la transparence, les nouvelles orientations réglementaires et structurelles des secteurs économiques, le transport et la logistique, nerfs essentiels permettant de désenclaver les régions défavorisées et de réduire les couts de production et de déplacement, la décentralisation, nouvel outil «constitutionnel» de partage du pouvoir et de responsabilisation des citoyens, des communes et des régions...; les nouvelles sources d'énergie, son économie, les besoins nationaux et le financement du développement, ; l'adéquation entre la production agricole, la gestion des ressources hydriques et les nouvelles réformes de ces secteurs ? ...
Mais bien d'autres priorités sont certainement à définir par un grand débat national!
L'enseignement supérieur : trappe de la mauvaise gouvernance ?
Comment faire?.. Que peut-on faire ?..Quelles sont les incitations pour mieux développer les compétences, améliorer le rendement, respecter les programmes définis, produire les supports de formation, innover dans les méthodes pédagogiques, combler les lacunes initiales des étudiants, ... mais aussi développer efficacement les activités de recherche et s'ouvrir sur l'environnement?
Ne faudrait-il pas préparer les bases scientifiques et les études prospectives pour une nouvelle politique de la recherche basée sur les objectifs thématiques et non sur les disciplines? Ne faudrait-il pas impliquer directement l'université, par soucis de transparence et de bonne gouvernance aux plus importants choix politiques ou des projets des grandes entreprises publiques, comme par exemple :les techniques d'extraction du gaz de schiste, les centrales d'énergies fossiles et renouvelables, la gestion des ressources hydriques, le traitement des déchets et des polluants, les nouveaux défis de la carte sanitaire, les nouveaux métiers, l'économie numérique, la réforme du secteur financier, l'étude des nouveaux marchés internationaux, le protocole d'association avec l'UE...?
Quelle réforme des programmes est-elle nécessaire pour offrir à la société de demain la matière grise qualifiée et s'adapter aux changements attendus? Comment renforcer l'auto apprentissage et l'apprentissage illimité, outils nécessaires pour plus démocratiser l'acquisition du savoir, améliorer l'employabilité et la mise à niveau de la population active en général?
Qui gouverne l'enseignement supérieur, le ministère ou les structures élues? Que fait le secteur pour se réformer et se mettre à un meilleur niveau international? Ne manquerait-il pas un organisme supérieur de contrôle et de pilotage pour instaurer la politique des orientations nationales de ce secteur ? Ne serait-il pas opportun de créer une Académie des Sciences et des Arts afin de se doter d'un organisme qui se chargera de prospecter, de questionner, de récompenser, d'honorer, d'expertiser et de conseiller ?.
Enfin, Il faudrait faire une large consultation nationale, un inventaire honnête basé sur des indicateurs clairs, proposer les thèmes et les axes de discussion, inviter des comités d'expert à préparer des feuilles de travail avec l'objectif clair de remettre notre système de formation et de recherche aux normes internationales par la certification, la traçabilité et l'évaluation permanente.
Toutes les générations doivent exiger ce débat, des compétences nationales mais aussi des jeunes. On devra également avoir recours aux retraités qui ont participé à la construction de ce patrimoine... Ce débat devrait élever le niveau de nos inquiétudes à un plus long terme et en même temps sur des questions urgentes afin de nous faire sortir de notre léthargie et stupéfaction postrévolutionnaire. L'immobilisme, et dans les meilleurs des cas, va nous porter sur une pente plus raide de baisse des niveaux et de perte de nos meilleurs étudiants ainsi que la qualité de nos enseignants. L'université nationale se réduira au service public minimal avec une employabilité de plus en plus mauvaise et probablement elle va laisser la place aux universités privées et étrangères ouvertes aux classes sociales aisées et perdre ainsi définitivement les acquis de l'ascenseur social.
Pour Ce faire, il faudrait innover au niveau des approches et des stratégies. La révolution nous a donné l'opportunité de passer d'une approche Top-down où «les projets présidentiels» et «les décisions» viennent d'en haut et par lesquelles les principales réformes ont été quasi-imposées, à une nouvelle stratégie bottom–up, plus pérenne et plus participative, où les principaux choix se feront par les différents acteurs et seront débattus de manière appropriée par la communauté et par la société. Il est urgent de migrer vers ce mode de gouvernance et le disséminer aux différents secteurs vitaux de la société.
La nécessité d'une accréditation
Le développement du secteur universitaire au cours des années est en route vers une offre de formation de plus en plus diversifiée couvrant presque tous les secteurs académiques connus.
Les programmes universitaires sont enseignés dans des Instituts, Facultés et Ecoles faisant partie ou pas de l'Université mais agissant dans un cadre public .L'arrivée du secteur privé et sa consolidation ces dernières années a transformé le paysage universitaire. Les prémices d'une compétition publique/privée ont commencé à se faire sentir. L'accès aux formations d'excellence reste du ressort des instituts préparatoires et des Grandes Ecoles, mais on assiste à un phénomène de migration des étudiants ayant des moyens suffisants, à des établissements privés offrant parfois des parcours d'ingénieurs dans des spécialités plus pertinentes que celles, classiques, proposées dans le public. La lourdeur administrative et le manque de moyens freinent souvent le développement des filières dans le public et le rythme de déploiement de nouvelles filières bien adhérentes au besoin industriel, local ou régional a été pris par le privé.
Cela pourra avoir des conséquences néfastes dans l'équilibre des forces et cette compétition pourra devenir alarmante si les indicateurs d'embauche montrent un taux d'accès à l'emploi plus élevé des diplômés du privé par rapport à leurs homologues du public. C'est tout l'enjeu de la politique que doit mener le ministère de tutelle pour garder l'équilibre des forces et garantir à ces deux composantes leurs champs d'action distincts et leur coexistence dans un esprit de compétition constructive. Parmi les avantages de cette compétition: la course à l'accréditation et la labellisation. Une démarche qui, une fois acquise, permettra à l'institution d'afficher une garantie à ses futurs diplômés d'un niveau de diplôme semblable aux standards internationaux qui, en plus de l'excellence du niveau de la formation, acquiert au diplômé une facilité d'ouverture à l'international, tellement convoitée par nos étudiants. Parmi ces organismes accréditeurs, on peut citer la CTI (Commission des Titres d'Ingénieurs), une commission indépendante créée en 1934 en France par une loi en vue d'assurer des missions d'habilitation d'écoles privées à délivrer le titre d'ingénieur, à l'admission par l'Etat des formations d'ingénieurs à l'étranger et se saisir de toute question relative aux formations d'ingénieurs.
L'ouverture sur l'environnement : pour une employabilité des diplômés
Il y a des défis énormes pour renforcer l'employabilité des diplômés de l'enseignement supérieur et approfondir dans les universités la culture de la création d'entreprises (par des cours, des mastères et des pépinières). Il faut mettre en place davantage de licences à visées professionnelles (appelées en Tunisie licences appliquées).etc. Il s'agit donc de :
* Adapter la formation aux besoins de la société
Renforcer le partenariat Université/Monde socio-économique dans toutes les étapes de la formation
Optimiser le système de formation et d'évaluation des étudiants
Impulser la réforme de l'enseignement supérieur privé vers davantage de qualité
Consolider le processus de la formation / SMQ
Renforcer l'éducation entrepreneuriale
Optimiser la dimension professionnalisante dans la formation universitaire
Développer la formation par la recherche
Généraliser la formation continue (FC) qualifiante et diplômante
Améliorer l'insertion professionnelle des diplômés
Encourager la cotutelle de thèses et la création de codiplômes : donner plus de qualité aux offres de formation en les faisant obéir à des standards internationaux.
* Créer des écoles doctorales afin d'assurer la qualité et de fédérer les ressources de la recherche diplômante.
* Encourager la formation à distance et la numérisation des cours.
* Implanter des institutions d'excellence dans tous les pôles universitaires du pays. La Tunisie a quelques établissements pilotes, essentiellement dans la Capitale.
* Développer l'enseignement des langues, vu la massification qu'il connaît et la faible employabilité de ses diplômes. Financer des projets visant à promouvoir le secteur des langues
La Tunisie, un pays expulseur de compétences
La Tunisie est privée d'une grande partie de sa matière grise, et d'une plus-value potentielle qui profite à des économies étrangères. Les expatriés tunisiens sont essentiellement des compétences qui ont choisi de vivre en dehors des frontières et de participer au développement d'un pays autre que le leur, tout en gardant, fort heureusement, des ponts avec la terre patrie à travers notamment les transferts de devises...
Le gouvernement veut stopper cette hémorragie coûteuse pour l'économie et la communauté nationale qui voit la fine fleur de ses enfants plier bagage et emmener, selon les cas, femmes et enfants, pour faire sa vie et bâtir son avenir ailleurs, dans des destinations plus attrayantes en termes d'opportunités.
Les flux migratoires ont évolué en dents de scie au fil des années, et le profil des migrants tunisiens a beaucoup changé, d'une main d'œuvre peu ou prou qualifiée pendant des décennies du siècle dernier, qui a grandement contribué au développement de l'Europe et de ses économies, à des compétences dotées des diplômes les plus prestigieux, d'expertise et de know-how. L'émigration tunisienne est passée du quantitatif au qualitatif, dépouillant le pays de ses cerveaux et de ses compétences, donc d'idées, de projets, de vision et d'investissement à même de contribuer à son essor et sa prospérité.
Ces mutations migratoires sont dues à des facteurs endogènes et exogènes. Au lendemain de l'indépendance, les compétences étaient peu nombreuses, mais de grande qualité, et d'un patriotisme inégalé. Mues par le rêve de l'Etat national, souverain et indépendant, les générations postcoloniales ont contribué à la construction de la Tunisie moderne, même si leur œuvre était inachevée et le pays s'est arrêté depuis à mi-chemin du progrès, économique, social, politique... et n'a pas réussi à s'arrimer à la locomotive des pays avancés, comme l'appelait de ses vœux Bourguiba dans ses discours.
Sous l'ancien régime, le pouvoir oligarchique a fait fuir les cerveaux rebutés par des pratiques rédhibitoires (répression, despotisme népotisme, clientélisme...), dans un climat délétère où les principes d'égalité des chances, de mérite, de renvoi de l'ascenseur social, de justice... étaient totalement absents, et où les valeurs et la compétence étaient mal vues.
Après la révolution, la situation s'est dégradée, contrairement à ce qui était attendu. La transition politique a connu une succession d'achoppements et de déboires notamment sur les plans sécuritaire et économique, aiguisant l'envie d'hommes et de femmes de sauter dans le premier avion et de s'installer sous d'autres cieux.
Le statut de la Tunisie en tant que démocratie naissante n'a en rien suffi à maintenir les compétences sur le sol national, à leur enlever l'idée de partir ou d'inciter celles qui sont parties il y a longtemps de revenir au bercail. Nombreux sont nos compatriotes de l'étranger qui, ayant regagné le pays dans l'euphorie révolutionnaire pour apporter leur pierre à l'édifice national, ont rebroussé chemin après tant de déceptions et d'espoir trahi.
Dans les pays d'accueil, la situation change-t-elle aussi. Durcissant leur politique migratoire et s'érigeant en forteresse inexpugnable, ces pays prônent d'ores et déjà l'immigration choisie, demeurant hospitaliers envers les compétences de haut niveau, ou celles qui répondent à des besoins non-pourvus de leur marché de travail local.
Il est conseillé de créer une instance nationale de collecte d'informations et de communication permanente avec les compétences tunisiennes à l'étranger pour les associer aux programmes planifiés et en cours d'exécution en Tunisie.
Enfin , la Tunisie regorge donc de jeunes compétences capables de lui décrocher une meilleure place dans le système mondial d'économie immatérielle, si elles disposent des ressources nécessaire. La responsabilité des établissements universitaires, dans l'instauration d'un environnement propice au développement des compétences individuelles est grande de manière à les encourager à créer et à innover dans tous les domaines scientifiques et techniques.


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