Tunis-Le Temps :C'est un quadragénaire, surveillant général dans un hôpital, qui est inculpé d'escroquerie dans la présente affaire. Les faits sont pourtant assez confus, puisque le fonctionnaire en question serait intervenu à la suite d'un appel d'offres en vue de la location d'un local commercial appartenant à l'hôpital où il travaillait. Toutefois, dans ce genre d'appel d'offres, il y a des conditions arrêtées par les autorités de tutelle, où un surveillant général n'a pas voix au chapitre. Toutefois, la victime prétendit que l'accusé l'a présentée à une dame à laquelle elle remit des sommes d'argent afin d'agir à son profit. A quel titre la dame avait-elle reçu cet argent, et qui était-elle ? C'est ce qui n'apparaît pas clairement à travers les éléments de cette affaire assez obscure. Devant le tribunal, l'accusé nia n'avoir reçu aucune somme de l'argent ou avoir présenté la prétendue victime à personne. Toutefois, ajouta-t-il, il conseilla la victime venue le voir au sujet de l'appel d'offres de contacter l'administration concernée. Son avocat, le soutenant dans sa thèse, plaida l'absence d'une preuve tangible pouvant établir la culpabilité de son client, et sollicita du tribunal l'acquittement de celui-ci pour défaut de preuves.