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Quand les démagogues font la loi.. Les nouvelles «hystériades» !
Publié dans Le Temps le 12 - 12 - 2015


La critique est aisée, l'art est difficile !
Phrase célèbre de Nicolas Boileau, écrivain et philosophe moraliste français du 17ème-18ème siècles, toujours d'actualité brûlante et qui nous pousse à réfléchir sur l'aspiration démesurée au commandement politique, d'acteurs fortement attirés par la démagogie populiste qui frise parfois l'irrationnel.
Faut-il recourir, désormais, en politique, aux « labos » de haute technicité « simulatrice »de la gouvernance politique et l'art du commandement, comme dans ces box où l'on forme les aviateurs virtuellement, in door avant de les propulser dans le ciel réel aux commandes des vrais aéronefs ! ça mérite réflexion et même plus !
J'entends, de temps en temps, à la Radio ou sur les plateaux TV,d'anciens responsables et même d'anciens ministres de la période transitoire, surtout du temps de la Troïka, « faire la leçon » à leurs collègues actuels et au Chef du Gouvernement sur les « insuffisances » et les « échecs » de leur gestion surtout dans le domaine financier, l'investissement, la fiscalité et la bureaucratie, tout en expliquant les leurs par les grosses difficultés de l'époque transitoire et surtout « les bâtons dans la roue » (El aâssa fil aâjla) qui leur ont été mis, avec la mobilisation sociale excessive, les grèves, la rétention des investisseurs et même l'insécurité ! Mon Dieu, comme ils ont la mémoire courte !
A ma connaissance, et c'est une règle universelle, nul n'est censé ignorer au moment où il accède au pouvoir (recherché par tous les moyens) les difficultés attendues du fait de situations cumulatives qui peuvent revenir au lointain, y compris, des comportements et des lois qui n'ont pas été corrigés à temps.
Il n'est pas rare de trouver des lois qui remontent au siècle dernier et même au protectorat français et d'ailleurs, pas toujours aussi mauvaises parce que non tombées en désuétude et parce que la société n'a pas estimé urgent de les changer... pour le changement.
Mais, comme nous avons le démon berbère, on doit tout détruire pour être « révolutionnaire » !
A ma connaissance, aussi, les « bâtons dans la roue » invoqués par nos anciens gouvernants, sont toujours là et opérationnels.
Les grèves... ! Venons-en, a-t-on vu plus de débrayages et de grèves à répétition, plus que celles vécues en 2015 ?!
L'insécurité, le crime organisé, le terrorisme, ont-ils diminué ou lâcher prise en 2015 ?! Encore qu'on pourrait très bien et légitimement demander, qui a semé les graines de la terreur et de l'intolérance du fait de négligences sécuritaires graves depuis déjà les premières lueurs de la Révolution, quand on a décidé sous le zèle du « populisme démagogique » et « révolutionnaire » de décapiter l'appareil sécuritaire tunisien les renseignements généraux et « nettoyer » le ministère de l'Intérieure des « Barons » de l'ancien régime ! Mais, là, ce serait trop leur demander la sécurité, c'est pas leur dada, ils n'y connaissent rien et il fallait faire l'apprentissage de gouverner et « d'apprendre la coiffure sur la tête des orphelins » que nous sommes conformément à la sagesse populaire « yetaâlmou fil hjama... fi rous litama » !
En vérité, l'art du gouvernement demande beaucoup d'humilité, et l'art du commandement beaucoup de sagesse et d'expérience. Pour ma part, je serai curieux de voir par quels miracles et par quelle baguette magique, des ministres des Finances, de l'Economie, du Tourisme, de l'Industrie, du Transport ou même de l'Intérieur, pourraient-ils renflouer les caisses de l'Etat, réactiver l'investissement, réanimer le tourisme et vaincre le terrorisme qui a été semé, telles ces mauvaises herbes, dans le corps de la nation au nom de la Religion, politisée à l'extrême depuis des décennies !
Aujourd'hui, seule une stabilité de type décennal et pas moins, comme celle vécue du temps de feu Hédi Nouira, Premier ministre, calme et humble mais bosseur, grand argentier et grand militant patriote pour la Tunisie depuis la lutte pour la libération nationale, pourrait ramener le pays à la croissance.
Seul le rationalisme, le sobriété et le travail acharné, pourrait remettre sur pied un pays et un Etat, infectés et de quelle manière, par les mirages du populisme et les promesses des paradis terrestres et enchantés... mais introuvables... nulle part !
Ceux qui ont des recettes toutes faites pour faire de la Tunisie un pays comme l'Espagne, la Pologne, ou la Corée du Sud n'ont qu'à s'agiter moins et labourer dans le positif. La situation « a été », « est » et « sera », toujours la même, marquée par les difficultés inhérentes à la Tunisie de ce premier quart du 21ème siècle et d'un environnement international plus que malade.
Nous sommes, tout simplement, un pays, certes, aux moyens modestes, mais non négligeables, si on arrête ces « hystériades » sur les plateaux T.V, avec toujours les mêmes têtes et les mêmes « prophètes » du verbe, et si on se met à être raisonnable pour limiter les exigences surréalistes et les surenchères inutiles et contre productives, qui donnent plus de frustrations à notre peuple que d'espoir.
Si les gouvernements avaient tous des pays « riches » et sans problème à résoudre et à gouverner, les peuples n'auraient même plus besoin de « gouvernement » !
La Tunisie a besoin plus que jamais de sérénité et de modestie, oui, de modestie dans sa classe politique !
Enfin, pour revenir à l'humour d'un Coluche : A quoi sert l'opposition ? A faire des injonctions au gouvernement en exercice sur des problèmes qu'elle n'est pas capable de résoudre... une fois au pouvoir !
« Wa hidithna... keyess » ! Ou la triste vérité !


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