Tous les marchés sont approvisionnés en légumes et fruits de saison. On y trouve de toutes les espèces et toutes les variétés. Les nèfles, les abricots, les prunes, les pêches, les cerises, les fraises, les melons, les pastèques... pour ne citer que ceux-là. Ce qui est extraordinaire, c'est que ces produits sont à la portée de toutes les bourses. Cette abondance a entraîné à une concurrence à l'avantage du citoyen au revenu moyen qui n'a pas laissé passer l'aubaine. Les prix affichés avant-hier étaient plus que raisonnables et les fruits: pommes, pastèques, melons, figues, prunes, pêches, abricots, bananes, fraises, cerises... sont croquants, juteux, acides ou sucrés. L'offre est abondante et devant une telle prolifération, le client s'avère parfois hésitant. Il se heurte à l'embarras du choix. Doit-il se contenter de la pastèque, dont le prix est situé entre 300 et 400 millimes le kg ? Doit-il encore opter pour le melon, dont le prix est fixé entre 700 et 800 millimes le kg ? Ou bien simplement préfère-t-il l'abricot négocié à 1000 le kg ? Certes, les prix varient selon le choix et la qualité, mais les clients, disposant d'une bourse modeste, ne sont pas exclus des achats. Les légumes et les produits de première nécessité comme la pomme de terre, l'oignon, la tomate, la carotte pour ne citer que ceux-là, ont suivi cette courbe descendante des prix. A titre d'exemple, la pomme de terre est cédée à 700 millimes le kilo, la tomate entre 500 et 600 millimes, l'oignon, au train où l'on va, il va tomber sous la barre de 700 millimes, le poivron à 1d500 et j'en passe. «Du jamais vu», dira Abdallah un retraité qui, lui aussi, ne s'en est pas privé pour acheter plus que d'habitude. La demande diminue et l'offre paraît importante. Conséquence : les prix baissent incontestablement. Ceci sans oublier la nouvelle stratégie du ministère du commerce en matière de lutte contre la hausse des prix et la spéculation.