ISIE: La campagne électorale du 1er au 21 novembre La campagne électorale pourla présidentielle a démarré, hieret se poursuivra jusqu'au 21 du mois de novembre. Selon un communiqué de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), le silence électoral doit commencer le 22 novembre et se poursuivra toute la journée du vote jusqu'à la fermeture du dernier bureau à l'étranger. La campagne électorale pour la présidentielle à l'étranger a démarré, le 30 octobre dernier, indique le communiqué, faisant remarquer que le silence électoral doit commencer le 20 novembre 2014. Modulé en fonction du décalage horaire, le vote à l'étranger va se dérouler pendant trois jours (les 21, 22 et 23 novembre), ajoute le communiqué. Il convient de rappeler que 27 candidats sont en compétition pour la présidentielle. Les noms des candidats sont disponibles sur le site : www.isie.tn. Ennahdha : La question du choix du candidat à la présidentielle n'est pas encore tranchée Le Mouvement Ennahdha indique, hier, n'avoir pas encore décidé du choix du candidat à la présidentielle, affirmant n'opposer de veto contre personne. Dans une déclaration, publiée hier, Ennahdha précise que la question sera tranchée dans les prochains jours, à compter de la tenue du Conseil de la Choura du parti, prévu ce week-end. Signalons que Rached Ghannouchi a bien admis avoir rencontré séparément Mustapha Ben Jaâfar et Slim Riahi, mais qu'il n'a pas été question de candidature. Abderrazak Kilani à Gabès: « Je suis capable d'unifier le peuple » Le candidat indépendant à l'élection présidentielle Abderrazak Kilani a démarré, hier, sa campagne électorale dans le gouvernorat de Gabès. Il a effectué des visites dans plusieurs délégations pour présenter son programme électoral aux populations locales et devait tenir un meeting dans l'après-midi à Gabès. Le candidat Kilani a appelé la population de la région, notamment les jeunes, à voter pour lui. «Les défis à relever sur les plans économique, social et sécuritaire, nécessitent une mobilisation autour d'une personnalité nationale neutre et non partisane qui avait participé à la révolution et contribué au mouvement national démocrate», a-t-il justifié. «Je suis capable d'unifier le peuple tunisien et préserver sa liberté et sa dignité», a-t-il encore souligné, affirmant qu'il «veillera à garantir le respect de la nouvelle constitution». L'armée et la sécurité nationales seront certes dotées des équipements nécessaires pour réagir efficacement contre le terrorisme qui guette le pays et préserver la sécurité du pays et des citoyens, a-t-il encore dit. Kilani a précisé qu'il oeuvrera à consolider la coopération bilatérale avec les pays frères et amis tout en mettant en relief le rôle du président du pays à assurer la souveraineté de l'Etat, à unifier le peuple et rétablir la confiance de l'investisseur étranger en la nouvelle Tunisie. Kalthoum Kannou: « Valoriser l'institution de la présidence » « Je me suis portée candidate entre autres pour valoriser l'institution de la présidence et en redorer dans le pays et à l'étranger », a déclaré Kalthoum Kannou, candidate à la présidentielle 2014. Dévoiler la vérité concernant les martyrs de la Révolution, immortaliser leur mémoire, rendre justice à leurs familles et oeuvrer à régulariser la situation des blessés de la Révolution sont autant de promesses formulées par la magistrate, lors d'une conférence de presse, hier à Tunis, consacrée à la présentation de son programme électoral. Kalthoum Kannou a, également, promis d'œuvrer à ancrer la place de la femme tunisienne qui a longtemps milité, aux côtés de l'homme, pour consacrer les droits politiques, sociaux et professionnels, a-t-elle souligné. L'appui de l'institution militaire, la garantie de la neutralité de la diplomatie tunisienne et la dette tunisienne figurent aussi parmi les points de son programme électoral pour la présidentielle. En réponse à une question sur l'initiative du secrétaire général du parti Ettakatol, Mustapha Ben Jaâfar, à propos du choix d'un candidat unique représentant la famille des démocrates, Kannou a fait savoir qu'elle est contre le choix d'un président consensuel car, a-t-elle expliqué, « cela confisquerait le droit des Tunisiens de choisir leur président ». Bon signe: Absence de tout signe de propagandes électorales dans le gouvernorat de l'Ariana A l'instar de touttes les régions de la République, la campagne électorale pour la présidentielle a démarré, hier dans le gouvernorat de l'Ariana en l'absence de tout signe de propagandes électorales dans le gouvernorat de l'Ariana,. Les emplacements réservés pour afficher les manifestes électoraux et les photos des candidats ont été prédéterminés, a ajouté la même source. Seulement les manifestes électoraux des candidats, Mehrez Bou Sayane, Abderrazak Kilani et Kalthoum Kannou ont été affichés alors que le candidat kamel Nabli s'est contenté d'afficher sa photo, a-t-elle précisé. Le gouvernorat de l'Ariana, compte plus de 570 mille habitants et 7 délégations, (Ettadhamen, Mnihla, Raoued, Soukra, Ariana Ville, Sidi Thabet et KalaatLandalous). Abdelkader Labbaoui contre la désignation: d'un « candidat consensuel » à la présidence Le candidat indépendant à l'élection présidentielle a fait part de son « opposition catégorique » à la proposition de certaines parties politiques en faveur de la désignation d'un « candidat consensuel », en référence à l'initiative du candidat d'Ettakatol, Mustapha Ben Jaâfar. S'exprimant, hier, lors d'une conférence de presse à Tunis pour la présentation de son programme électoral, Abdelkader Labbaoui a estimé que « l'idée de consensus autour d'une personnalité » pour occuper la fonction présidentielle « ne serait envisageable que dans un seul cas, celui d'avoir à protéger le pays de graves périls, ce qui ne correspond pas à la réalité politique d'aujourd'hui », a-t-il dit. « La nouvelle Constitution tunisienne dans son article 74 dispose que le président de la République est élu au suffrage universel et libre », a-t-il ajouté, considérant que l'appel de certains partis politiques en faveur d'un président consensuel, « en cette étape historique de la construction de la Tunisie démocratique ne peut s'expliquer que par la volonté de faire barrage aux autres candidats et de prendre le contre-pied de la nouvelle Constitution ». Abdelkader Labbaoui a, en outre, indiqué avoir choisi pour credo de sa campagne électorale « l'intérêt de la Tunisie au-dessus de tous », et axé son programme électoral sur un ensemble d'idéaux, notamment la consolidation des fondements du système républicain, le renforcement des attributs de l'identité arabo-islamique, la consécration du caractère civil de l'Etat, la protection de son autorité et l'affermissement de son prestige international. Le programme laisse également une large place à la promotion des droits et libertés, de la neutralité de l'Administration, de l'efficience du service public et de la bonne gouvernance.