Profitant d'une journée de repos en milieu de semaine, l'époux a pris la décision de bien se reposer chez lui. Sa femme a partagé avec lui le café du matin puis a quitté le domicile pour rejoindre son lieu de travail. Fouinant un peu partout dans la maison, il a trouvé un registre posé près de la table de nuit placée du côté de sa femme. La curiosité l'a poussé à le feuilleter. Il s'agit du journal intime de sa femme. Elle enregistrait régulièrement tous les faits qui se produisaient. Elle le tenait à jour jusqu'à la date de son mariage. En lisant le contenu, le mari s'est aperçu que sa femme avait eu plusieurs relations avec des personnes de son entourage. Quelques uns parmi les membres de sa famille, d'autres du quartier où elle résidait et certains camarades de classe. En parcourant les lignes, il a été envahi par la colère. La jalousie a eu raison de lui. Il ne parvenait plus à différencier le bien du mal. Il s'est rendu compte que parmi les gens qu'elle avait connus, il y avait son patron actuel avec qui elle travaille. La rage au cœur il a attendu le retour de sa femme. Dès qu'il l'a vue, il a entamé son interrogatoire relatif à son passé. L'épouse a essayé de le raisonner lui déclarant que c'était de simples amitiés et que rien n'est venu entraver son honneur. Il voulait la croire et n'attendait qu'un petit geste pour se calmer. Il lui a demandé de quitter l'atelier où elle travaille pour ne plus avoir de contact avec son patron. L'épouse n'a pas accepté le fait que son mari doute de sa fidélité. Orgueilleuse, elle a refusé de se plier à son exigence, car pour elle la vie commune n'a pas de sens si la confiance ne règne pas. Elle a refusé de quitter son travail et de perdre un salaire qui l'aidait à arrondir les fins de mois. Ainsi l'explication a dégénéré. L'époux dans un état d'énervement incontrôlable s'est saisi d'un gourdin et a asséné plusieurs coups à sa femme. L'épouse a essayé de se défendre, elle a crié appelant du secours mais personne n'est venu la délivrer. Après avoir résisté elle a fini par craquer. Elle a chuté totalement évanouie. Devant la gravité de son acte, il a compris qu'il avait dépassé les limites. Il a vite fait de transporter sa femme à l'hôpital. Elle a été admise au service des urgences. La gravité de l'agression a atteint plusieurs parties de son corps, elle lui a fait perdre son fœtus. Les médecins lui ont fait un curetage. Après 15 jours en réanimation, elle a commencé à reprendre ses esprits. Frappée de malheur quand elle a su qu'elle avait perdu son bébé elle a juré de ne plus revoir son époux. Le médecin lui a délivré un certificat médical nécessitant un repos total de 60 jours. Après avoir quitté l'hôpital, l'épouse a refusé de rejoindre le foyer conjugal et a préféré le domicile parental. Elle est allée déposer plainte contre son mari. Elle a demandé à le poursuivre pénalement, une demande appuyée par le certificat médical. Bien entendu une plainte civile a également été déposée pour l ‘obtention du divorce. Appelé à s'expliquer, le mari a relaté les faits tels qu'ils se sont présentés. Il a déclaré avoir perdu la raison après le refus de sa femme de quitter le travail et d'éliminer tout contact avec son patron qui n'est autre que son ami intime avant son mariage. Il a déclaré avoir amèrement regretté son acte, Juste après l'agression il a transporté sa femme à l'hôpital et depuis n'avait plus quitté son chevet. Il a déclaré être conscient de la gravité de l'agression et s'est dit prêt à subir toutes les conséquences qui en résultent. Il a été placé en détention en attendant sa comparution devant une juridiction compétente.