Le Coran Constituant la Sainte Parole de Dieu, révélée oralement à son Prophète Mohamed, a été par la suite compilé. Déjà du vivant du Prophète, certains compagnons tels que Abdoullah Ibn Messaoud, surnommé le scribe du Prophète, avaient pris l'habitude d'enregistrer les versets coraniques au fur et à mesure qu'ils étaient révélés au Prophète, sur des omoplates de chameaux ou sur des peaux d'ovins ou de bovins. L'idée de compiler le Cioran a commencé depuis le premier calife Aboubakr . Dans les premiers siècles de l'Islam , beaucoup d'ouvrages sur le Coran, relevaient les différences entre les Corans existants, et il a fallu plusieurs années pour que les ulémas s'accordent sur une seule version. Ce fut finalement sous Othman Ibn Âffen qui a achevé cette compilation qu'avait paru le premier Coran écrit ou Moshaf, avec la version qui resta jusqu'à nos jours au septième siècle A JC. Les califes précédents avaient fait paraître des Mushafs avec des versions différentes, et qui furent tous détruits par Othman qui ne tint compte que du Moshaf qu'avait conçu Aïcha. Il y avait également des différences de lecture de certains mots, sans pour autant atteindre au fond, le sens restant le même. D'où le Hadith du Prophète : Il y a sept façons de lire le Coran. Les ulémas spécialistes de la lecture du Coran affirment qu'il y aurait sept méthodes de lecture du Coran , devenues d'ailleurs une science théologique enseignée par des spécialistes en la matière. A côté de la lecture du Coran il y a l'exégèse dont le but est justement déclairer tout lecteur qui puise des sources de l'Islam de la !manière la plus intéressante et bénéfique. L'auteur pose dans son ouvrage la question de la compréhension du Coran par l'homme contemporain, tiraillé entre le problème de la modernité et celui de l'identité. « Le texte du Coran a posé et doit encore poser d'énormes problèmes souvent même des apories que les anciens ont surmonté selon des choix dictés par autant de tactiques et de manœuvres idéologiques. Sa mise en un scripturaire a été ralisée quelque vingt trois ans après la disparition du transmetteur entreprise ordonnée et animée par le troisième calife Othman , un grand notable de la tribu même de Mohamed, allié néanmoins d'un clan rival celui qui allait devenir au sortir d'une longue guerre civile l'éponyme de la dynastie des Omeyyades. Les problèmes de fond alors soulevés pour s'opposer au calife-scribe sont devenus de simples reproches adressés par d'irréprochables compagnons du Prophète. Les reprendre pour en réévaluer la portée et renouveler le débat tient aujourd'hui du sacrilège »
Proverbes arabes “A la longueur du tissu, il étend les jambes”
C'est une belle métaphore décrivant celui qui essaye de vivre selon les moyens qu'il détient réellement. Quand on a une petite couverture, on ne peut pas étendre complètement les jambes mais on s'arrange pour les couvrir à la longueur de la couverture. Cette maxime est un rappel à l'égard de ceux qui veulent vivre au-dessus de leurs moyens et qui risquent d'avoir de sérieux problèmes. L'idée est de vivre selon ses moyens sans cupidité ni excès