Il a fallu attendre la 67ème minute de la partie qui a opposé les sang et or de Zarzis à leurs homologues de la capitale et le flair d'un avant de pointe opportuniste à souhait de la trempe de Maher Ameur pour que les joueurs des deux camps se réveillent , tentent de s'appliquer et se donner à fond. En effet durant quasiment les deux tiers du temps imparti à la rencontre , les quelques présents sur les travées du terrain municipal de Zarzis n'assistèrent qu'à un jeu indigne de deux clubs appartenant à la fine fleur de notre football , particulièrement les tunisois dont l'effectif est ds plus riches du championnat . Maher Ameur , le sauveur de son équipe, remarquant , lors d'une action offensive locale pourtant sans danger , l'hésitation des arrières tunisois vis-à-vis d'un ballon qui n'avait que trop errer dans la surface de réparation du gardien Ben Chérifia , vint de loin et poussa le cuir hors de portée de notre keeper international stupéfait de la passivité de ses camarades de la défense pourtant en grand nombre dans les six mètres . Ce but inattendu en faveur des hommes de Maammar , au lieu de faire sortir les champions sortants de leur torpeur , donna au contraire des ailes aux locaux à la quête de leur première victoire cette saison . Un match à oublier pour les tunisois Si la première mi-temps est à oublier dans les deux camps tellement la prestation des uns comme des autres fut plus que décevante , les locaux eurent au moins le mérite lors de la seconde mi-temps de montrer plus d'audace , qu'ils étaient capables de damer le pion à leurs adversaires . Déjà avant le but de Ameur à la 67ème minute , ils eurent le but par deux fois ( 54 et 56 ) aux pieds de Issam Jebali , mais l'ex étoilé sur deux passes du libyen Hamroun dans le dos des axiaux tunisois , il échoua en tirant une fois juste à côté et une autre fois trop haut . Pour les poulains du président Hamdi Meddeb présent au match , ils sont parus loin de leur forme habituelle et Maher Kanzari l'attend beaucoup de pain sur la planche lors des semaines à venir . Malgré la présence de pas moins de cinq attaquants lancés par Kanzari dans l'espoir d'égaliser , les tunisois firent preuve de beaucoup de lenteur et d'inapplication . Même si dans le temps additionnel , et suite à un centre de la droite de Akaichi au second poteau , Gharsallaoui aurait pu égaliser , n'eut été le gardien Baaboura qui excella et mit le cuir en corner sous les applaudissements et l'encouragement d'une frange de supporteurs . Hédi OMRANI