Jusqu'à hier en début d'après-midi, Nabil Maaloul n'a pu rencontrer Nasser Ben Khalifa le patron d'Al Jazira Sport. En effet, ce dernier a tellement d'engagements à honorer dans la capitale parisienne qu'il est acculé à programmer ses rendez-vous par ordre de priorités. Aussi Nabil Maaloul a-t-il dû attendre l'après-midi d'hier pour rencontrer le président du Conseil d'Administration d'Al Jazira Sport. Nabil Maaloul que nous avons joint hier midi au téléphone n'a pas manqué de faire part de sa détermination de retrouver l'Espérance contrairement à ce qui circule un peu partout : «La situation qui prévaut actuellement au sein de l'équipe ne me rebute pas, toute équipe qui joue sur plusieurs fronts avec une moyenne de trois matches tous les huit jours finit par connaître un, voire deux passages à vide. L'Espérance a les moyens de s'en sortir et elle s'en sortira, c'est pourquoi j'ai pris l'engagement de la reprendre en mains. Je dois, néanmoins, obtenir le feu vert de mes employeurs d'Al Jazira Sport. Je ne suis pas à Paris pour m'amuser mais pour une mission bien définie. »
Njeng partant, où est le problème ?
Etes-vous au courant du prochain départ de Yannick Njeng ? avons-nous demandé à Nabil Maaloul. «Où est le problème ? a-t-il réagi, Njeng est libre de choisir sa prochaine destination, le court terme de l'Espérance ne dépend pas uniquement de Yannick. L'équipe dispose déjà d'un potentiel humain de qualité. Trois joueurs en mesure d'apporter le plus recherché à l'équipe seront bientôt au Parc B pour leur éventuel recrutement à partir de juillet prochain. C'est pourquoi j'estime que l'Espérance sera encore au rendez-vous sur le plan national comme celui africain.»
Aussi rassurantes soient-elles pour les supporters espérantistes, ces recrutements doivent être concrétisées sur le papier puis sur le terrain. Le retour de Nabil Maaloul est annoncé pour demain en cours de journée.