Le 23 mars dernier, nous publiions en page 4, un flash repris sur africanmanager.com, concernant l'ambassade de France. Le titre était : «Moncef Marzouki : Une mosquée à la place de l'ambassade de France de Tunis ? » Nous avons pris la précaution en reprenant ce petit écho dans le cadre de la reprise de certains articles de la presse écrite et numérique, de citer la source et d'y ajouter un point d'interrogation. Dans le courrier qui nous est parvenu hier, de la part de la Présidence de la République, on parle de démenti qu'elle nous aurait envoyé et que nous n'aurions pas fait paraître. Nous n'avons rien reçu à ce propos et, en tous les cas, nous ne saurions occulter les règles premières de la déontologie, c'est-à-dire le droit de réponse, pas plus que nous n'aurions pu être irrévérencieux à l'égard du Président de la République dont seul notre journal ne flanque pas la fonction de l'adjectif « provisoire ». Quant à la caricature, elle est parfaitement décente et c'est parce que Moncef Marzouki clame la liberté d'expression que nous nous permettons de le dessiner comme nous avions repris, en première page, la photo du président de la République, tenant en main la caricature de Plantu (leur entrevue a eu lieu le 23 février 2012) et dans laquelle un coup de pied dégainé par le drapeau national chassait Ben Ali. Nous remercions, donc, le Président de la République pour son fair-play, car si nous nous étions « amusés » à faire cela, avant le 14 janvier, nous n'aurions pas eu droit à une mise au point mais à la visite de Barbouzes. Dans la mise au point, ci-après, il y a, cependant, une généralisation un peu abusive : Le Temps ne fait pas partie de ceux qui colportent des mensonges sur le président. Et de surcroît, M. le Président se souvient, certainement, qu'avant son élection, c'est le Temps qui l'a interviewé le premier, à son retour et qui l'a aussi le plus interviewé.
Voici le texte de la mise au point Des sources d' «information» ont annoncé que le président de la République demandait que le terrain sur lequel est bâtie l'ambassade de France soit rétrocédé à la Tunisie pour y construire une mosquée. Il s'agit là du nième mensonge sur le président, colporté par certains organes de presse écrite ou sur la toile. Malheureusement, la machine à fabriquer des rumeurs et des contre-vérités, n'est pas prête à s'arrêter et les Tunisiens doivent s'attendre à d'autres « perles » du même genre. La Présidence de la République déplore l'absence flagrante d'éthique et de professionnalisme chez de pseudo-journalistes qui inventent de toutes pièces ces mensonges ou les colportent sans la moindre retenue. Elle demande aux journalistes dignes de ce nom, de toujours vérifier leurs informations sur le Président auprès du porte-parole officiel qui est toujours à leur disposition. Département Information et communication Présidence de la République Tunisienne