Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
La présidence de la République dément la tenue d'une réunion des services secrets étrangers à Tunis Rumeurs sur le coup d'Etat en préparation contre Bachar Al-Assad
Le porte-parole de la présidence de la République Adnène Manser a démenti, dans un communiqué rendu public lundi soir, la tenue à Tunis d'une réunion secrète de représentants de services secrets de plusieurs pays consacrée à l'examen des possibilités d'un coup d'Etat contre le président syrien Bachar Al-Assad, parallèlement à la conférence internationale des Amis de la Syrie qui a eu lieu le 24 février dans nos murs. « Suite aux informations relayées par certains médias sur la tenue d'une réunion secrète à Tunis en marge de la conférence des Amis de la Syrie, la présidence de la République précise que cette réunion présumée n'a jamais eu lieu à Tunis», souligne le communiqué, tout en affirmant « l'impossibilité pour la Tunisie de faciliter la tenue d'une telle réunion ou d'y participer». Le porte-parole de la présidence de la République précise, en outre, que « la position de la présidence de la République concernant la crise syrienne s'appuie sur l'impératif de réunir toutes les conditions d'une solution pacifique à cette crise», indiquant que «la Tunisie ne peut aucunement participer à des préparatifs d'une intervention militaire en Syrie». La présidence de la République réagit ainsi à des articles publiés par le journal français «Le Canard enchaîné», qui est d'habitude bien informé sur les affaires d'espionnage, et le site «Debka », réputé être proche des services secrets israéliens. Dans un récent article intitulé « Complot barbouzard contre Bachar Al-Assad», « le Canard enchaîné » a révélé que des représentants de services secrets de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne, la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar, ont examiné à Tunis les possibilités d'un coup d'Etat contre Bachar Al-Assad. « Il y avait deux réunions à Tunis. La première, la conférence dite des Amis de la Syrie, regroupait des représentants d'une soixantaine de pays, dont Hilary Clinton et notre patron, Alain Juppé, et d'organisations internationales. Son bilan n'est pas glorieux. L'autre se voulait plus discrète et réunissait des gens en principe mieux armés que les diplomates, les hommes des services secrets. On leur souhaite bon vent pour dégommer Bachar », précise le journal qui cite un haut fonctionnaire du Quai d'Orsay. Un officier d'état-major français a , lui aussi, confirmé à l'hebdomadaire la tenue de la réunion secrète à Tunis , estimant qu'un coup d'Etat téléguidé par les services secrets étrangers contre Bachar Al-Assad constitue «la meilleure solution» d'autant plus qu'«on ne peut plus refaire le même coup qu'avec la Libye et bombarder une armée syrienne autrement plus solide que celle de Kadhafi». Walid KHEFIFI mahmoudbedoui HamadiMih CEMKA