Un sexagénaire a comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis pour escroquerie. Il ressort des faits que l'accusé a abusé de la confiance de la victime à laquelle il avait promis monts et merveilles surtout après l'implantation d'un projet industriel fort lucratif. Il lui indiqua même qu'il dispose d'un capital important. Mais en préambule, la victime, associée, dans ce projet devait lui remettre 120 mille dinars comme avance à titre d'association et de frais d'étude de faisabilité. Bien entendu, elle mordit à l'hameçon et déboursa rubis sur ongle la somme revendiquée par l'accusé avant de s'éclipser définitivement. Las d'attendre, l'associé dut la mort dans l'âme s'adresser au premier poste de police pour déposer une plainte contre l'escroc dont il donna le signalement précis. Arrêté, l'accusé qui vit en France depuis longtemps, et subvient au besoin d'une grande famille, est un médecin qui a pignon sur rue. A l'audience, l'avocat de la défense affirma que son client dispose d'un compte courant de plus de deux millions de dinars, qui le met à l'abri de tout souci financier. Pour cela, il n'a pas besoin à l'escroquerie. Il ajouta également que son client a fait un séjour, durant son enfance, à l'hôpital Razi. Sur cette base, il a demandé son acquittement. L'affaire a été reportée à 14 juillet pour délibérer.