• Fruit d'un travail efficient de la FTJ A l'occasion des Jeux africains qui se sont déroulés à Maputo (Mozambique), le judo tunisien a prouvé, encore une fois sa suprématie continentale en dépit de la concurrence manifestée, comme toujours par l'Algérie et l'Egypte. En effet, avec 9 judokas (6 filles et 3 garçons), la hymne national a été entonné à six reprises, le nombre de médailles d'or magistralement remportées par l'élite des judokas tunisiens qui a eu l'opportunité d'afficher sa fierté, six fois, sur la plus haute marche du podium. Naturellement, cette belle moisson (6 or, 1 bronze) : Fayçal Jaballah ( +100 kg), Houda Miled (-70 kg), Hana Mergheni (-78 kg), Nihel Cheikhrouhou (+78 kg), Nessria Jelassi (-57 kg), Amani Khalfaoui (-48 kg) (médailles d'or). Houssem Khalfaoui (-66 kg) (médaille de bronze), a permis à la Tunisie de terminer première au classement par pays devançant l'Algérie (2ème) et l'Egypte (3ème) sur un total de 21 pays participants. C'est grandiose mais pas surprenant, dans la mesure où le judo tunisien a très souvent joué un rôle prépondérant dans l'éclat du sport national dans les grands rendez-vous internationaux. C'est magistral, mais loin d'inciter à l'étonnement, s'agissant de surcroît d'un aboutissement logique d'un travail rationnel, scientifique et méthodique, entrepris par un Bureau Fédéral ayant prôné le professionnalisme depuis son investiture. D'ailleurs, les résultats parlent d'eux-mêmes, depuis l'accession de M. Hédi M'hirsi aux commandes de l'Exécutif de la FTJ. Sans risque de se tromper, la FTJ est la seule fédération qui, depuis belle lurette, a misé sur la tunisification de son cadre technique. Un cadre choisi au peigne fin et qui s'est montré digne de la confiance placée en lui et à la hauteur de la mission qu'on lui a confiée. Le mérite de la Fédération est d'autant plus grand que les résultats ne cessent de connaître une courbe ascendante, même après le départ de l'ex-DTN Abdelmajid Senoussi, promu directeur général des sports. Or, le choix de la FTJ sur Chokri Nafti comme successeur s'est avéré le mieux indiqué pour assurer à notre judo autant de satisfecit. Ça, c'est la compétence de la fédération, à laquelle le judo tunisien, en particulier, et le sport tunisien, en général, lui doivent une fière chandelle pour leur avoir procuré tant de bonheur et de joie. Le ministère du Sport, notamment, doit, néanmoins, revoir son projet électoral relatif aux prochaines A.G électives des fédérations dont certaines clauses pourront précipiter une cassure au niveau des résultats. Alors, la responsabilité de la Tutelle sera énorme. Puisque l'index accusateur ne sera pointé qu'envers elle, et elle seule. Or, tant qu'il est temps, c'est encore propice de rectifier le tir. A bon entendeur salut !!