Dans un communiqué rendu public, l'Union Démocratique Unioniste (UDU) appelle le Premier ministre du gouvernement de transition M. Béji Caïd Essebsi a fournir plus d'éclaircissements quant à l'existence ou non d'un gouvernement de l'ombre comme l'a affirmé l'ancien ministre de l'Intérieur, M. Farhat Rajhi. D'un autre côté, l'UDU dénonce avec force les violences commises lors des dernières manifestations et appelle toutes les composantes de la société civile à instaurer un dialogue responsable et constructif pour réaliser une transition démocratique pacifique sur une base consensuelle.
Une marche des Démocrates libéraux
Les Démocrates libéraux organisent le 22 mai une marche pour la paix et la non violence à Tunis pour appeler à une réconciliation nationale entre les citoyens, la police et le gouvernement. A noter que le groupe des Démocrates libéraux n'a pas obtenu de visa pour constituer un parti, et souligné qu'il « ne se soucie pas d'être présent ou non à l'Assemblée constituante. Nous voulons représenter une force de propositions pour suggérer des alternatives ou élaborer une feuille de route pour résoudre tout conflit et assurer une transition démocratique transparente et acceptable pour la majorité ».
PLM : Pour un front démocratique
Suite aux événements qu'a connu le pays ces derniers jours le Parti Libéral Maghrébin (PLM) a dénoncé dans un communiqué rendu public toutes les formes de violence et a appelé à la constitution d'un front démocratique et républicain pour consolider les bases démocratiques dont le pays a besoin et préparer dans le calme et la sérénité les prochaines élections.
POCT : Prêt pour le 24 juillet
Le porte-parole du Parti des ouvriers communistes tunisiens (POCT), M. Hamma Hammami vient de déclarer que « son parti ne va pas boycotter les élections si elles se tiennent en juillet », en soulignant : « j'annonce à ceux qui nous accusent de vouloir à tout prix reporter la date de ces élections que nous sommes prêts à y participer le 24 juillet ».
PIL : Projet constitutionnel
Le secrétaire général du Parti de l'Indépendance pour la Liberté (PIL), M. Fadhel Kalaï a proposé de maintenir la date du 24 juillet « non pour les élections de l'Assemblée constituante mais pour l'organisation d'un référendum sur le projet d'une constitution. Le texte de ce projet sera proposé par des experts juridiques sur la base des constantes républicaines du pays. A savoir l'identité tunisienne, le code du statut personnel et l'alternance au pouvoir ». Avocats : Appel au civisme
A l'issue de l'audience avec le Premier ministre, le bâtonnier Me Abderrazak Kilani a déclaré : « l'étape actuelle exige la conjugaison des efforts de toutes les parties » et a appelé le citoyen « à faire preuve de comportement civique, à éviter le désordre, les sit-in et les grèves étant donner que l'instauration de la démocratie demande des sacrifices et l'attachement aux valeurs de la Révolution. A savoir liberté et dignité ». Néjib SASSI
N.B : Nous appelons les partis et les organisations à nous envoyer leurs communiqués rédigés en français pour éviter des traductions parfois approximatives. Merci.