Probablement comme toutes les équipes de la Ligue 1, l'ESHS a clôturé dimanche sa série de tests amicaux qui ont meublé cette longue trêve hivernale, en s'inclinant face au voisin étoilé par un score de 3 à zéro. Ce fut à l'évidence, l'occasion ultime avant la reprise pour Sami Jouili de faire son effectif et stabiliser surtout l'équipe qui sera engagée pour la seconde partie de la compétition. Outre Slim Ben Belgacem qui voit sa saison écourtée pour une méchante blessure, la défection de Saber Ben Fredj étant quasiment consommée, ce qui réduit d'autant l'effectif opérationnel. Qu'à cela ne tienne, le staff technique est amené à puiser dans la réserve du club. En effet, et outre le retour de Walid Dhahri à la compétition, ce fut du reste le moment de faire appel à Aloui ( attaquant), Mansour ( milieu) et Ghedifi ( défenseur) pour étoffer et équilibrer l'effectif . Ainsi, le coach pourra toujours compter sur un groupe de vingt deux joueurs aussi compétitifs les uns que les autres pour s'engager dans la bataille de la seconde moitié du parcours.
Tout en apportant les corrections
Mais ce qui préoccupe le plus l'entraineur de l'Espoir ce n'est pas tant l'effectif en soi que sa réelle capacité à vouloir s'impliquer davantage dans cette phase cruciale de la compétition. Pour autant et quand bien même le groupe a bien réagi lors des tests précédents (4 victoires, un match nul), force est de reconnaitre qu'il a totalement succombé devant l'ESS dimanche dernier. Si sur le plan défensif, le rempart des hammam-soussiens n'était pas en mesure de stopper l'élan des étoilés, il faut admettre notamment sur le plan offensif le manque de percussion en attaque à même de déstabiliser l'arrière garde des rouges. Sur l'ensemble des tests effectués (six), l'attaque de l'Espoir n'a scoré qu'à sept reprises tout en encaissant six buts. Balance certes relativement équilibrée mais qui ne rassure pas pour autant. Car faut-il le rappeler ! la lutte pour le maintien parmi l'élite s'annonce particulièrement « relevée ». Dés lors s'il est impératif d'éviter tant soit peu la zone des dangers, encore faut-il s'y être bien préparé. Pour cela, reconnaissons-le, dirigeants et staff technique n'ont pas lésiné sur les moyens (stage à Hammam-Bourguiba et salaires payés à temps) pour mettre à profit cette trêve et entamer la seconde partie dans les meilleures conditions. La balle est le camp des joueurs.