L'Equipe Nationale n'a pas fait de détails en l'emportant aisément devant le Rwanda sur le score de (3-1) et qui aurait pu être encore plus large sans le ratage de pas moins de trois ou quatre autres buts qui semblaient acquis. Par cette victoire notre onze représentatif s'est bien racheté de sa sortie inaugurale en demi-teinte, où il dût se contenter du petit point du nul après avoir concédé l'égalisation dans le temps additionnel à son adversaire angolais. Ainsi, les trois points glanés nous ont valu de nous hisser à la première place de notre groupe en compagnie du Sénégal, avec l'avantage d'avoir marqué plus de buts (4 contre 2). Les « Aigles de Carthage » se replacent ainsi dans la course pour la qualification au second tour. Mais le groupe tunisien sait pertinemment que le plus important reste à faire mardi prochain contre le Sénégal. Il ne faut surtout pas que Sami Trabelsi et ses protégés fassent des calculs contre les Sénégalais autre que la quête de la victoire en ce sens que jouer pour un obtenir un résultat de parité ( qui nous qualifierait), pourrait réserver des mauvaises surprises. Des automatismes, mieux huilés Le Rwanda n'est pas, certes, un foudre de guerre mais ceci n'enlève en rien du mérite de nos représentants auteurs d'une prestation somme toute honnête plus particulièrement en première mi-temps. D'ailleurs, le site de la CAF ne tarit pas d'éloges sur les Mathlouthi et consorts, soulignant que la Tunisie « ne manquait pas de séduire. Si elle franchit le premier tour, elle pourrait faire un sérieux candidat au titre. » . Contre le Rwanda, Sami Trabelsi a aligné la même formation que contre l'Angola. Il n'a pas cherché à remanier sa formation par souci de lui conférer une meilleure cohésion et le résultat de ce côté-là fut notable dans la mesure où les automatismes ont assez bien fonctionné, ce qui a permis une meilleure circulation de la balle et surtout une coordination plus consistante entre les trois compartiments de l'équipe. Soigner la réussite de l'attaque D'abord contre l'Angola et ensuite face au Rwanda l'équipe tunisienne fut l'auteur de ratages en cascade de belles opportunités de but. Ceci nous a coûté le gain du match d'ouverture et nous a privés de soigner davantage notre différence –buts. La récupération n'a pas elle aussi bien fonctionné ce qui explique les nombreux problèmes endurés par la défense face aux Angolais et les modestes Rwandais. Le staff technique tunisien qui a dû certainement tirer les enseignements qui s'imposent de deux précédentes sorties ne manquera pas assurément de rectifier le tir. Contre le Sénégal, l'un des favoris de la compétition (il se classa 3èm) au précédent CHAN, les nôtres se doivent d'être en possession de leurs meilleures sensations pour espérer obtenir gain de cause. Toujours est-il que Sami Trabelsi, quoique rassuré par la sortie des siens contre le Rwanda pense que le plus difficile reste à faire « cette victoire outre qu'elle nous a permis de conforter nos chances de qualification, est d'un précieux apport pour le moral du groupe à la veille de notre déterminante confortation contre le Sénégal. Nous ne ménagerons aucun effort pour passer au deuxième tour de cette compétition où nous comptons fermement à aller le plus loin possible. Je l'ai bien dit à la veille de notre départ pour le Soudan que la Tunisie ne fera pas les figurants dans ce CHAN »