Le Temps-Agnces - L'aviation israélienne a effectué cinq raids sur des positions du Hamas dans la Bande de Gaza en l'espace de quelques minutes hier, tuant cinq activistes et faisant cinq blessés, selon des sources médicales et des responsables palestiniens. Quelques heures plus tôt, sous l'impulsion du président Mahmoud Abbas, les groupes radicaux palestiniens réfléchissaient encore à l'idée d'une suspension des tirs de roquettes en échange d'un arrêt des attaques ciblées israéliennes. Après cette série de raids, le Hamas a fait savoir qu'il ne pouvait plus être question d'une trêve avec Israël, appelant ses militants à des "frappes directes et douloureuses contre l'ennemi sioniste". Dans la nuit, l'aviation israélienne avait tiré des missiles à proximité du domicile du Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh dans un camp de réfugiés de la Bande de Gaza, alors que l'armée israélienne arrêtait un ministre Hamas en Cisjordanie. Le principal raid de la matinée d'hier a touché une des plus importantes installations du Hamas dans la ville de Gaza, faisant cinq morts et quatre blessés, dont un grave. Une autre personne a été blessée dans un raid à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza.
Un chef des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa abattu par la police palestinienne La police palestinienne a abattu hier un chef local des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, branche armée du Fatah, lors d'une opération à Toubas, ville du nord de la Cisjordanie, a-t-on appris auprès de membres des services de sécurité palestiniens. Cinq autres personnes ont été blessées dans la fusillade qui a suivi entre policiers et militants radicaux. L'accrochage s'est produit lorsque la police a ouvert le feu sur Raed Abdel Razik, 26 ans, alors qu'il sortait de chez lui armé d'une grenade à main qui a semble-t-il explosé avant qu'il ne la lance contre ses assaillants. Transporté dans un hôpital de Jénine dans un état désespéré, il est mort peu après de ses blessures. La famille d'Abdel Razik a par la suite tiré sur un poste de police, provoquant d'intenses échanges de tirs. Le frère du chef défunt a été blessé, tout comme un policier et trois passants.