Après avoir récolté les fonds nécessaires provenant des dons de bienfaiteurs, le comité chargé de la gestion de la mosquée, décida d'entamer la construction du minaret. Elle fait appel à un maçon qualifié dans le domaine, habitant une région fort réputée par son architecture arabesque. Le nouveau venu entama son travail, il a élu domicile sur le chantier même. Il avoisinait les quarante cinq ans, pieux, et ne rate aucune prière. Un homme de confiance, estimait l'imam, tellement le bonhomme accomplissait son travail avec abnégation et minutie. Les travaux vont bon train, et on installe l'échafaudage pour débuter la construction du premier étage du minaret. La mosquée du village est érigé sur une superficie un peu vaste au milieu des habitations, de façon que lorsqu'on est au niveau supérieur on explore tout l'alentour de l'édifice. Y. bossait convenablement, et avec acharnement et ne cherchait pas à se faire des heures supplémentaires. L'attention du maçon est attirée par le comportement d'une femme qui le narguait parfois. Elle habitait juste derrière la clôture de la mosquée, parfois elle porte des vêtements qui choquaient Y. Il essayait de ne pas regarder dans le sens du mal, mais Satan a élu domicile dans son cerveau ! Lorsque le mari de la femme rentrait, tout rentre dans l'ordre! Il n'y a plus de comportement bizarre, tout est strict, les volets se referment, les rideaux tombent, bref une métamorphose se réalise! Le harcèlement subi par le maçon a fini par créer une relation entre le couple, auparavant. Y. a essayé par tous les moyens de ne pas tomber dans le piège tendu par le démon, mais il a fini par craquer, d'autant plus qu'il ne rentrait que rarement chez lui pour voir sa femme ! Les deux amoureux commencent à goûter aux délices interdits dans la plus stricte intimité, Y. enjambait la clôture à l'aide d'une échelle pour se retrouver dans la cour de la maison et les choses sont faites. Le maçon commençait a faire le fainéant, il prétextait des douleurs au niveau du dos, les travaux commencent à ralentir d'une manière flagrante, ce qui attira les doutes des responsables du comité. Mais rien ne s'est filtré, et on a fini par croire que le maçon souffrait pour de bon ! Mais, un jour le mari de la femme, rentra furtivement remarqua une échelle sur le mur de sa clôture, intrigué, il alla vérifier ce qui se passait, et, dans un coin de la cour il trouva sa femme dans les bras du maçon ! Choqué, il commença a crier, ce qui ameuta les voisins. Les deux amants ont été arrêtés, et devant la cour, le mari pardonna à sa femme ses déboires.