Stade de Radès. Assistance moyenne. Pelouse en bon état. Arbitrage de Adel Erraï Avertissements : Nefzi – Bacha (CA) Mathlouthi – Tonniche (ESS) Expulsion de Jmel (65' 2ème avertissements) Buts de Traoré (11') Akrout (34'), Sellami (40' sur penalty) Formations: CA : Nefzi – Yahia – Merieh – Bachtobji – Bacha – Boujelbène – (Melliti) Alexis – Sellami – Hadhria – Akrout (Mouihbi – Traoré – (Mesaadi) ESS : Mathlouthi – Karikari – (Sassi ) Béjaoui – Jmel – Mabrouk – Tonniche – Zouaghi – (Mosrati) – Nafkha – (Ben Mansour) Maity – Fayo – Akaïchi Que de rénovations dans le positionnement sur le terrain et le choix des joueurs pour ce match au sommet entre Clubistes et Etoilés. Hamdi Mabrouk, axial au côté de Jmal cède son poste de pivot à Nefkha qui retrouve, à l'occasion, une place de titulaire. Habib Mejri, choisit, pour sa part, de lancer le jeune Nour Hadhriya, trop longtemps ignoré, en ailier droit et Traouiri d'entrée de jeu. Changements qui s'avéraient payants dès les dix premières minutes. En effet, le premier était très actif et vif, effaçant facilement par son aisance technique son défenseur direct pour porter le danger devant. Le second s'illustrait à la 11èmpe minute profitant d'un excellent centrage de Wissem Yahya pour faire valoir son bon jeu de tête et tromper Mathlouthi. Ce but était précédé, une minute plus tôt, d'une tête de Akrout qui fracassa la transversale. Le dispositif clubiste était bien en place et l'évolution des joueurs avec la balle bien organisée. L'animation offensive était limpide. La présence de Sallami, Hadhriya, Yahya derrière Akrout donnait des résultats rapides et améliorait considérablement l'efficacité des Clubistes dans la phase offensive. C'est justement une action bien travaillé depuis le milieu qui amenait le second but. Nour Hadhriya héritait d'un bon ballon à la 34ème minute, eut la clairvoyance de le jouer en première intention et instantanément avec Akrout qui croisait bien son tir du gauche, doublant la marque. Privés de ballon la plupart du temps, les étoilés étaient fantomatiques. Cette baisse de régime des hôtes était étonnante après leur dernière bonne prestation contre les Sfaxiens. Faut t'il imputer le modeste rendement étoilé à un fléchissement de leur part ou à l'excellente organisation de leur adversaire du jour? La seconde thèse est bien vite confirmée par les « rush » répétitifs des protégés de Mejri qui emmenaient bien vite un penalty. Traouiri, encore lui prenait d'assaut le couloir droit, profitait du décalage de Hadhriya qui attirait son défenseur pour lui ouvrir la voie. Il s'infiltrait dans la surface. Ammar Jmal commettait l'erreur fatale en s'opposant à l'attaquant clubiste de son corps. Obstruction que l'arbitre libyen s'empressait de pénaliser en désignant le point de pénalty. L'occasion à le 41èmeminute pour Oussama Sallami de démontrer sa technique raffinée dans le tir de réparation en le transformant majestueusement et presque à l'arrêt. Et un et deux et trois à zéro pour les locaux qui semblaient totalement libérés en cette première mi-temps. Avec l'entame de la seconde Traouiri cédait sa place à Messâadi. Ce qui libérait un peu les défenseurs étoilés leur permettant d'avancer d'un cran et de prêter main forte aux attaquants. Ils avaient plus d'initiatives et pouvaient très bien marquer à deux ou trois reprises. La première occasion était nette et dans sa forme optimale Akaichi ne l'aurait pas raté. Il choisissait de faire la passe de trop au lieu de tirer au but. La seconde aurait dû profiter à Fwayo Tombo mais il ne put trouver que le petit filet. Amar Jmal, l'international épidermique et émotif pénalisait encore plus ses coéquipiers en écopant de son 2ème carton, les contraignant à terminer le match à 10. Malgré cela, le jeu étoilé était nettement meilleur en 2ème mi-temps. Mejri assuré du résultat et rassuré quand aux trois points mettait Melliti et Mouihbi sur le terrain. Il était évident que le staff clubiste pensait, déjà, à la rencontre de coupe. Il voulait essayer des options en prévision de leur confrontation contre les Sfaxiens. Fin de rencontre nullement euphorique pour les Clubistes, conscients qu'ils avaient laissé passer leur chance et que leur réveil est par trop tardif!