Les quatre jeunes hommes qui assistèrent à la fête de mariage étaient tellement euphoriques qu'ils ne contrôlaient plus leur paroles ni leurs gestes. En, fait ils avaient bu à l'excès au point de devenir irrités. Parmi les invités, ils reconnurent un commerçant de leur quartier et ils commencèrent à le taquiner à n'en plus finir. Mais le commerçant ne pouvant plus supporter les quolibets qu'ils lui lançaient à dessein de le vexer, il quitta les lieux pour se rendre chez lui, préférant couper court à toute discussion inutile et qui pouvait dégénérer. Mais les quatre jeunes le rattrapèrent et après l'avoir interpellé, ils le rouèrent de coups et l'un d'entre eux lui porta un coup de couteau en plein abdomen. Puis, comme pour s'assurer de sa mort, l'un des agresseurs lui asséna plusieurs coups sur la tête à l'aide d'une grosse pierre, avant de prendre la tangente en le laissant inanimé, gisant dans son sang. Quand la victime a été transportée à l'hôpital, elle était passée de vie à trépas. Le médecin légiste souligna dans son rapport que la victime était décédée des suites d'une hémorragie ayant eu deux plaies au cœur d'une profondeur de 15 et 17 cm, outre une fracture du crâne. Arrêtèrent les agresseurs ont été inculpés d'homicide volontaire et ils déclarèrent qu'ils n'avaient pas l'intention de tuer la victime, mais qu'ils avaient agi sous l'emprise de l'alcool, et n'avaient pas mesuré la portée de leur acte. L'avocat de la défense plaida la requalification de l'infraction les faits ne constituant que des coups et blessures ayant causé la mort sans l'intention de la donner. Le tribunal après délibérations condamna les accusés à des peines de prison allant de 8 à 12 ans de prison.