L'affaire a éclaté quand le quinquagénaire qui venait de perdre son épouse depuis quelque temps, s'est rendu compte, que son extrait de naissance portait la mention : divorcé. Il était d'autant plus étonné que la date du divorce coïncidait avec la période où son épouse était déjà décédée. Pour s'enquérir de plus près, il alla retirer le jugement de divorce, et se rendit compte qu'il a été convoqué, au cours de la phase gracieuse ( phase de conciliation)à une adresse autre que celle où il élisait domicile. En outre cette adresse correspondait à celle de l'un des ses beaux-fils (les enfants de son épouse). Il put comprendre alors que ces manœuvres frauduleuses étaient de l'imagination de ses beaux-fils, dans le seul but de l'empêcher d'avoir sa part d'héritage de son épouse. Il intenta donc une action en annulation du divorce fondé sur des bases erronées et des turpides. L'avocat de la victime fit remarquer notamment que ce divorce a été à la demande d'une épouse qui était déjà morte, lorsque l'action a été intentée. Ce qui constitue une aberration juridique et en tous cas un défaut de procédure, les morts n'étant pas habilités à ester en justice. IL ajouta que quand bien même ce jugement de divorce ait été prononcé depuis le temps prescrit, il peut légalement faire l'objet d'une révision s'il s'avère être fondée sur des bases erronées. Le tribunal renvoya l'affaire à une date ultérieure afin de poursuivre l'enquête et déterminer avec précision les tenants et les aboutissants de ce divorce posthume.