Le Temps : Rencontrer une équipe du bas du tableau (l'US Créteil) constitue-t-il un choix approprié pour notre équipe nationale ? Portes : Le classement de l'US Créteil importe peu. Ce qui m'intéresse en tant que sélectionneur, c'est de voir à l'œuvre au cours d'un match les joueurs nouvellement convoqués et d'autres que je n'ai pas eu l'occasion d'entraîner à l'instar de Bousnina et Hmam. Quels enseignements avez-vous tiré de ce match et que pensez-vous de la première mi-temps mal négociée par les joueurs ? Les joueurs alignés n'ont pas joué ensemble depuis bien longtemps, retrouver automatismes, repères et entente était difficile. Une fois passée la première période, l'équipe a beaucoup mieux carburé et le résultat de la seconde mi-temps est là pour le confirmer. Des enseignements ? Il y en a toujours après chaque match. Celui joué contre l'US Créteil a permis de faire une évaluation de la situation, facteur qui permettra d'apporter les retouches idoines en prévision du court terme. Ghribi, Chouiref, Ben Abdallah, ont-ils convaincu ? Ils ont fait de leur mieux. Ils étaient quelque peu crispés au début et c'est compréhensible pour des joueurs jeunes, nouvellement convoqués en équipe nationale et disputant leur premier match. Ma conviction est que ce sont trois joueurs de qualité, ils ne tarderont pas à s'imposer. Comment se présente le tournoi de Budapest ? C'est un tournoi de haut niveau avec la présence de trois grandes nations du handball. Une occasion pour nos joueurs et pour le staff technique de procéder à une évaluation de nos forces et sur ce qui nous reste à faire pour que l'équipe soit fin prête pour la prochaine CAN en Egypte.