Dimanche nous titrions que les deux semaines à venir seraient cruciales pour les Gafsiens du moment qu'ils auraient à en découdre successivement avec deux grosses cylindrées le CAB au 15 octobre et l'Espérance Sportive de Tunis à la maison mais dans le cadre de la coupe ce coup-ci. Faouzi Ktari, en président prévenant, a même programmé en accord avec son staff technique un stage en milieu de semaine à ses protégés loin de Gafsa. A l'Hôtel Ezzahra plus exactement comme lieu de séjour avec des entraînements se déroulant à l'annexe de Radès. Seulement voilà, une intervention de Ghazi Ghrairi sur une chaîne satellitaire sportive étrangère faisant état de son passage aux Emirats aux commandes du club de Ajmane a semé la zizanie parmi les inconditionnels locaux et mis un bémol à la sérénité prévalant jusque là au centre surtout après la victoire glanée la semaine dernière contre la JSK. Empressons-nous de dire que Ghrairi a nié complètement jusqu'à l'existence de cette communication en affirmant qu'il resterait avec les Gafsiens jusqu'à la fin de l'exercice en cours. Mais les choses se précipitèrent le lundi avec départ inopiné de Ghrairi laissant en plan ses joueurs qui se préparer à entamer les séances d'entraînement de la semaine. Contacté, Faouzi Ktari ne menant pas large et cachant difficilement sa déception, sa réprobation nous a confirmé la nouvelle. Très chevaleresque, Il n'a pas manqué dans la foulée d'exprimer ses vœux à son ex entraîneur de réussir dans sa nouvelle mission. Par ailleurs, le président gafsien n'est pas resté les bras croisés. De suite, il est entré en contact avec une vielle connaissance à Gafsa :Khaled Ben Yahia qui a déjà entraîné le groupe par le passé. Une réunion de travail est prévue pour ce matin à la capitale où les deux parties officialiseront à coup sûr le retour de Khaled Ben Yahia à Gafsa. Nous y reviendrons. L'appel pressant des sirènes du Golf a finalement eu raison de la parole d'homme donnée par Ghrairi à son président de rester aux commandes d'El Guaouafel. Il n'en demeure pas moins vrai qu'une offre d'un demi milliard comme prime de signature en dehors d'un salaire très alléchant outre les primes de matches victorieux et de consécrations ne sont pas à cracher dessus. Et Ghrairi semble ce coup-ci avoir tiré les conclusions idoines surtout après sa mésaventure avec le CSS au lendemain d'avoir décliné le pont en or des soudanais pour l'enrôler.