Le dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle du 25 octobre 2009, a été clôturé, jeudi 24 septembre. Cinq candidats ont déposé les dossiers de leurs candidatures auprès du Conseil constitutionnel qui va statuer sur leurs validités ou non dans les prochains jours. Le Président de la République a déposé sa candidature le 26 août, le secrétaire général du Parti de l'Unité Populaire (PUP), M. Mohamed Bouchiha, le 28 août ; M. Mohamed Inoubli, secrétaire général de l'Union Démocratique Unioniste (UDU), le 9 septembre ; le premier secrétaire du Mouvement Ettajdid, M. Ahmed Brahim, le 17 septembre et le secrétaire général du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL), M. Mustapha Ben Jaâfar, le 24 septembre. Dispositions Concrétisé à partir de 1999, le pluralisme des candidatures à l'élection présidentielle est en train de se consolider. En 1999, on a enregistré la présence de trois candidats : le Président Ben Ali, le secrétaire général du Parti de l'Unité Populaire (PUP), M. Mohamd Belhaj Amor et le secrétaire général de l'Union Démocratique Unioniste (UDU), M. Abderrahmane Tlili. En 2004, quatre candidats se sont présentés : le Président Ben Ali, le secrétaire général du PUP, M. Bouchiha, le président du Conseil national d'Ettajdid, M. Mohamed Ali Halouani et le président du Parti Social Libéral, M. Mounir Béji. Aujourd'hui, et pour le rendez-vous électoral présidentiel d'octobre prochain, le Conseil constitutionnel a enregistré cinq candidatures. Il va, donc, décider si elles étaient conformes aux dispositions du Code électoral et surtout de l'amendement exceptionnel de l'article 40 de la Constitution qui stipule que tout premier responsable d'un parti politique a le droit de se présenter à cette élection à condition qu'il exerce cette responsabilité à la tête de son parti depuis au moins deux ans et qu'il ait été élu à ce poste. Mais, en attendant. ce qui est sûr, c'est que l'époque de la candidature unique en Tunisie est bien révolue.