Faouzi Ktari et Ghazi Ghrairi en recrutant durant l'intersaison les Ali Kalai, Karim Touati, Mohamed Amami, Bilel Gontassi, Adlène Baghouli, Aymen Mnafeg, Ahmed Khanchil, Hamza Zakkar, Lamghairi, Radhouane Ben Ouannes, et autres, ont tablé sur un démarrage de la compétition. Aspiration légitime au vu de la valeur intrinsèque des nouvelles recrues d'une part et de la qualité du travail foncier effectué par Ghrairi à la tête du groupe. Passe pour la parité concédée contre le CA en journée inaugurale, mais le carton ramené de Monastir a laissé des traces et provoqué des remous au sein des inconditionnels locaux ne comprenant point pareil retournement de situation en seconde période. Le match à domicile contre les néo-promus de Baaboura tombait donc à pic pour réajuster les pendules avec une première victoire logiquement attendue dans l'escarcelle des protégés de Ktari. Des Zarzissiens ayant joué en semaine contre l'ESS et donc handicapés physiquement par rapport à leur adversaire gafsien. Contre toute attente, une déconvenue pour toute réponse aux attentes des locaux. Un nul qui ne fait nullement l'affaire des gafsiens appelés à engranger le maximum de point dans leur fief. Désenchantement, déception mais également colère de la rue à Gafsa nullement encline à revivre la fin de saison cauchemardesque de l'exercice écoulé. Le déplacement ce dimanche à Béja, une équipe fantasque capable du meilleur comme du pire n'est pas de nature à rassurer les supporters gafsiens exigeant une réaction d'amour propre avec rien que la victoire. Vaste programme pour Ghazi Ghrairi en perspective ! Pourra-t-il le mener à bien ?