Apparemment le discours musclé tenu par le président Hammam-Lifois à ses protégés lors de la reprise des entraînements au lendemain de la défaite essuyée durant la journée inaugurale n'a pas eu le résultat escompté et pour cause. Se faire battre par des jeunes espoirs et juniors Kasserininois même en déplacement est inconcevable voire inadmissible. Fethi Laabidi dira après coup avoir averti les siens contre un relâchement mental face à ces inexpérimentés jeunots. Le résultat on le connaît, car même en infériorité numérique, les centristes sont parvenus à tenir la dragée haute aux banlieusards renforcés pourtant par les Naoufel Yousfi, Akram Maatoug et Doukhas Evans ! Deux matches, deux défaites, zéro points au compteur, cinq buts concédés contre des seconds couteaux pour trois réalisations à leur actif et une infamante dernière place, déjà, pour les poulains de Mongi Bhar. Un bilan largement déficitaire, négatif et en deçà des potentialités réelles de l'effectif. Comment alors expliquer ce démarrage catastrophique d'un groupe ayant en principe toutes les cartes en règle avant l'entame de l'exercice ? La rue est unanime dans l'affaire parlant avec abondance du courant ne passant pas entre certain(s) joueur(s) et le staff technique. Quoiqu'il en soit, et nous n'avons nullement l'intention de nous immiscer dans les affaires internes du club, nous pensons que Mongi Bhar devrait prendre rapidement les choses en main avec plus de fermeté et frapper un bon coup sur la table histoire de calmer les esprits et d'instaurer la sérénité, compréhension et surtout respect entre les différentes parties prenantes de son équipe. Déjà que le match contre l'USMO dans quelques jours ne s'annonce pas de tout repos au vu de la grosse prestation des usémistes contre Gafsa ; s'amuser à les contrer avec des dissensions internes persistantes ne ferait que précipiter une troisième défaite des verts avec l'installation de plein pied de la discorde du coté du groupe.